Communiqué

Elections régionales

Lutte ouvrière sera présente en Normandie

Elections régionales : Lutte ouvrière sera présente en Normandie
Lutte ouvrière sera présente en Normandie

La liste Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs sera conduite par Pascal Le Manach, ouvrier et militant syndical à l’usine Renault à Cléon en Seine Maritime. Les têtes de liste départementales seront Valérie Foissey, aide soignante en Seine Maritime, Mélanie Peyraud, enseignante, pour l'Eure, Christophe Garcia, postier, pour la Manche, Pierre Casevitz, enseignant dans le Calvados et Charlotte Séchet dans l'Orne.

Les candidats de Lutte ouvrière veulent faire entendre le camp des travailleurs, contrairement à tous les politiciens pour qui les régions sont des enjeux importants en termes de carrières ou de relations avec la bourgeoisie locale parce qu'elles brassent des milliards d’euros et sont chargées des subventions publiques aux entreprises privées.

Comme par exemple l’usine Faurecia de Caligny dans l'Orne qui a touché 2 millions d'euros de la Région pour ouvrir deux nouvelles lignes de production, avec la promesse de créer…60 postes d'ici 2024 ! L'usine compte aujourd'hui 1200 salariés, et a réduit au chômage la plupart des intérimaires pendant le premier confinement, voire jusqu'à aujourd'hui.

Tout au long de la crise sanitaire, le gouvernement a fait la démonstration de son incurie. Castex est passé en avril au CHU de Caen, mais ses annonces sur les prétendus 140 postes créés correspondent juste à renoncer aux réductions d'effectif qu'exigeait le gouvernement pour financer la reconstruction du CHU. Castex n'avait rien à annoncer en termes de salaire, ou d'embauche, rien sur les centaines d'emplois supprimés depuis 10 ans. Autant dire que les économies sur la santé, imposées depuis des années, continuent.

La crise sanitaire est un accélérateur brutal de la crise économique avec le chômage de masse qui en découle. En Normandie, le secteur automobile compte près de 45 000 travailleurs : Renault, PSA, mais aussi Faurecia, Sealynx, Bosh, Autoliv, Valéo … sous-traitants et équipementiers. Toutes ces entreprises ont engrangé d’importants bénéfices (à l’image de Renault : près de 25 milliards de bénéfices en 10 ans) et pourtant elles suppriment des postes.

De la même façon, dans l’aéronautique, la crise sanitaire et la baisse du trafic aérien servent de prétexte. Thales à Pont-Audemer, Collins Aerospace à Saint-Marcel ou ArianeGroup à Vernon détruisent des emplois. Collins Aerospace travaille pour le militaire et n’est pas touché par la crise ! Thales a fait de son côté 1,33 milliard d’euros de bénéfice en 2020.

Les candidats de Lutte ouvrière dénonceront cette offensive du patronat et du gouvernement. Ils diront que, face à la crise, s’il y a moins de travail, chacun doit travailler moins, pour qu'on travaille tous, et sans perte de salaires ! Cela sacrifierait les profits ? Oui et alors ? C’est notre peau ou leurs profits, leurs profits actuels ou les profits accumulés pendant des années !

La campagne de Lutte ouvrière servira à populariser des objectifs de lutte. Laisser les mains libres aux patrons et autres financiers est une calamité : c'est une évidence dans les hôpitaux et l’industrie pharmaceutique, mais c'est le cas partout. Plus que jamais, il faut mettre en avant un programme qui conteste le pouvoir de la grande bourgeoisie :

  • Contre le chômage qui menace les travailleurs, il faut répartir le travail existant entre tous sans diminution de salaire.
  • Contre la pauvreté, il faut augmenter les salaires, les retraites et les allocations, et les garantir en les indexant sur le coût de la vie.
  • Mais surtout, il faut que les travailleurs qui sont présents dans tous les secteurs de l’économie imposent leur contrôle à toutes les entreprises, au fonctionnement de toute l’économie.
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