Article de presse

Législatives 2022.

Christophe Solal candidat de Lutte Ouvrière dans la quatrième circonscription de l'Eure

Législatives 2022.  : Christophe Solal candidat de Lutte Ouvrière dans la quatrième circonscription de l'Eure
Christophe Solal candidat de Lutte Ouvrière dans la quatrième circonscription de l'Eure

Christophe Solal se présente pour la 4e fois aux élections législatives comme candidat de Lutte Ouvrière dans la circonscription de Louviers. Sa suppléante est Monique Alnikine.

Il est le candidat de Lutte Ouvrière à l’élection législative 2022 dans la quatrième circonscription de l’Eure. Il vient tout juste de rentrer d’un rassemblement organisé de vendredi 27 à dimanche 29 mai en région parisienne lors du week-end de l’Ascension. « La fête de Lutte ouvrière à Presles, dans le Val-d’Oise, c’était un beau moment pour se retrouver tous ensemble et rencontrer d’autres militants », nous raconte-t-il.

Déjà candidat lors des élections de 2007, 2012 et 2017, sans jamais être élu, Christophe Solal se présente cette fois-ci en ayant pour la première fois comme suppléante Monique Alnikine, auxiliaire de vie.

Pas de la politique, mais du militantisme

Malgré ce passé, Christophe Solal ne souhaite pas être défini comme un politicien. "Mon expérience politique est une expérience militante" dit Christophe Solal. Engagé depuis plus de 40 ans avec Lutte ouvrière, c’est déjà lycéen que Christophe Solal a épousé les idéaux de ce parti, pour ne jamais les quitter. En 1997, il est embauché chez Renault à Cléon, où il travaille encore aujourd’hui comme dépanneur de machines. Dès 1999, il s’engage aussi dans la CGT, pour être au plus proche des travailleurs.

"Pour moi, les deux se complètent, faire partie de Lutte ouvrière et d’un syndicat militant me permet d’avoir une vision plus large." dit-il.

« Pas question ici de faire des élections locales »

Pour ce qui concerne leur programme électoral, il s’agit du même partout en France. « Nous voulons défendre les intérêts du monde du travail. Il n’est pas question ici de faire des élections locales », défend le candidat. "On a les mêmes combats dans tous les départements. Fins de mois compliqués, la difficulté à trouver du travail sans s’épuiser à la tâche. Tout ça, c’est de l’aberration capitaliste." ajoute le candidat.

Il n’est pas nécéssaire de faire partie d’une circonscription pour s’y présenter comme candidat. C’est le cas de Christophe qui habite à Oissel, en Seine-Maritime. "Je travaille à Cléon, la moitié de mes collègues habitent en Seine-Maritime, l’autre moitié dans l’Eure. Je considère connaître assez bien cette circonscription."

« Chaque alliance de gauche a été une trahison »

Pour Christophe Solal, le choix de ne pas adhérer à la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale (NUPES) est clair. "Avec ces autres partis de gauche on dénonce la même chose, mais pas de la même façon. Parmi ceux qui se présentent, il y a des personnes qui ont déjà été au gouvernement, c’est le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui a été ministre délégué à l’Enseignement professionnel entre 2000 et 2002." Même quand c’est la gauche qui est au pouvoir, « s’il y a des licenciements, ils disent qu’on ne peut rien y faire. Et c’est comme ça qu’ils ont poussé beaucoup de gens vers l’extrême droite « , dit le candidat. Il reconnait que, parmi les jeunes membres de la NUPES, beaucoup sont surement sincères parce qu’ils n’ont pas connu ces époques. « Mais moi je m’en souviens bien, continue-t-il. Et à chaque fois, les alliances de gauches ont été des trahisons. Les chefs de partis s’en rappellent bien aussi. »

« Nous ne faisons pas la chasse aux postes »

Le candidat de Lutte ouvrière ne se fait pas de faux espoirs. "On ne pense pas qu’on aura de gros scores, mais on espère avoir le plus possible de voix pour avancer dans la lutte sociale. Pour nous, c’est plutôt une victoire morale." En effet, selon ce militant de Lutte ouvrière, même si le Parlement se remplissait de révolutionnaires, encore faudrait-il leur donner le pouvoir d’agir. Pour cela, « il faudra que le monde du travail unisse ses forces et qu’il se mette en colère » afin de changer le fonctionnement même du système.  Cela n’est pas impossible, selon Christophe Solal. « Il suffit d’être nombreux à le vouloir. »

Droits de reproduction et de diffusion réservés © La dépêche de Louviers (Chiara De Martino)

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