Frédéric Podguszer, candidat Lutte ouvrière en Seine-Maritime31/05/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/05/Fred_0.jpg.420x236_q85_box-127%2C0%2C1477%2C759_crop_detail.jpg

Article de presse

Législatives 2022

Frédéric Podguszer, candidat Lutte ouvrière en Seine-Maritime

Illustration -  Frédéric Podguszer, candidat Lutte ouvrière en Seine-Maritime

Mécanicien chez Renault Cléon et militant depuis quarante-deux ans, Frédéric Podguszer se présente pour la troisième fois aux élections législatives. Il est candidat dans la 4e circonscription de Seine-Maritime. Il se revendique « plus que jamais » communiste révolutionnaire.

À 58 ans, Frédéric Podguszer n’a rien perdu de la motivation qui l’anime depuis l’âge de 16 ans. Dans son viseur, et quel que soit le sujet, les actionnaires et le capitalisme.

« J’ai fait ma première campagne pour la Présidentielle avec Arlette Laguiller en 1981. Je ne votais pas encore », sourit celui qui travaille chez Renault Cléon depuis vingt-cinq ans où son engagement se traduit aussi par un poste de délégué au Comité social et économique (CSE). « Je vois tous les jours des salariés mal payés et mal traités alors que sans eux, l’usine ne pourrait pas tourner, lance-t-il. Et ceux qui s’en tirent toujours, ce sont ceux qui ne savent même pas faire leur lit tout seuls. »

« Le vote permet de se compter »

Frédéric Podguszer se présente pour la troisième fois aux élections législatives dans la 4e circonscription de Seine-Maritime. Sa suppléante est Laurence Réthoré. « En 2017, j’ai fait 1,2 % des voix, constate-t-il. Mais être candidat est une façon de mesurer notre force, d’en prendre conscience. Le vote permet de se compter. Nous allons devoir nous battre pour nos salaires. » Lutte ouvrière avance une augmentation de 400 €, « peut-être 600 € dans un mois vu l’inflation » et des pensions à 2000 € minimum. "Le gouvernement donne des primes à ceux qui ont ces revenus, appuie le candidat de Lutte ouvrière. C’est donc une reconnaissance de la nécessité de les augmenter. »

« Embaucher massivement » avec à la clé « un salaire qui permet de vivre » est, selon le candidat, le remède à l’insécurité et à la montée du racisme. « Les incivilités sont en lien avec la misère. Lorsque vous postulez chez Renault, vous avez plus de risque d’échec qu’un étudiant en Médecine, argumente-t-il. Embaucher et payer correctement lutte contre les incivilités sinon, ça va partir en vrille, prédit-il. Il ne faut pas non plus tenir pour responsable des bas salaires le voisin ou le camarade d’atelier étranger. C’est l’actionnaire qui serre la main de Marine Le Pen ou Éric Zemmour. »

Frédéric Podguszer se revendique « communiste révolutionnaire, marxiste, tous les jours un peu plus, assure-t-il. Il y a des raisons de se révolter et il va falloir sortir le drapeau. Pour les salaires, le droit au logement. Il faut s’organiser mais ne pas se tromper d’ennemi. »

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