Interpellations à Bordeaux : Ce sont tous les travailleurs qui sont attaqués24/05/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/05/WhatsApp_Image_2023-05-24_at_19.37.46.jpeg.420x236_q85_box-38%2C0%2C1458%2C799_crop_detail.jpg

Brève

Interpellations à Bordeaux

Ce sont tous les travailleurs qui sont attaqués

Illustration - Ce sont tous les travailleurs qui sont attaqués

Ce mercredi, à 6h du matin, cinq voire six syndicalistes de la CGT ont été interpellés par la police à leur domicile. Mercredi soir, leur garde à vue était prolongée. D'après la presse, la police leur reprocherait des actions de coupure d'électricité dans le cadre du mouvement de contestation de la réforme des retraites. Mais tout cela n'est qu'un prétexte, la raison de ces arrestations n'est pas là. Depuis plusieurs semaines déjà, le gouvernement a décidé d'utiliser la répression lors des manifestations et contre ceux qui continuent à se battre pour tenter de faire cesser la mobilisation. Le 1er mai, des dizaines de personnes avaient été retenues pendant 1h30 dans une nasse lors de la manifestation bordelaise, 23 personnes avaient été interpellées et gardées à vue 24 ou 48h, toutes libérées sans poursuite. Les jours suivants, la police avait attrapé et mis en prison plusieurs jeunes venus protester contre les arrestations du 1er mai.

Alors, non, la violence est du côté du gouvernement qui entend priver les travailleurs de deux ans de vie, et qui n'a plus que la matraque comme argument. La violence est du côté de l'Etat qui utilise tous les moyens à sa disposition pour défendre un ordre injuste, celui des capitalistes, des riches.

Mercredi, plus de 200 militants se sont rassemblés devant le commissariat de Bordeaux. On peut penser que  ceux qui restaient enfermés ont entendu le vacarme de solidarité qu'ils ont déclenché.

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