Entreprises du bassin de Brive : La boule au ventre !19/04/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/04/usine_profit.jpeg.420x236_q85_box-0%2C107%2C1140%2C748_crop_detail.jpg

Brève

Entreprises du bassin de Brive

La boule au ventre !

Illustration - La boule au ventre !

 PHOTONIS :

Il y a 450 salariés sur le site de Brive, le groupe est leader mondial de la vision nocturne, donc travaille beaucoup pour l’armée. Il appartient au groupe Ardian depuis 2011

Depuis le début du confinement l’entreprise a toujours travaillé, malgré les inquiétudes des salariés qui dénoncent les gestes barrières mis en place, comme la prise de température uniquement pour « les visiteurs, les artisans…, mais pas pour les travailleurs ! Même si les bureaux sont espacés de 1,50 m, il peut y avoir une trentaine de salariés dans un espace de 50 m² !

Les rumeurs de cas positifs circulent, mais jamais d’informations précises.

TELLIS

Ce Centre d’appel est situé sur la commune de Favars (près de Tulle), 350 personnes environ y travaillent Cette société se définit elle-même « comme spécialisée dans la relation client à distance pour de grandes entreprises… nos collaborateurs sont dynamiques… nous les encourageons à se dépasser quotidiennement et à relever de nouveaux défis... » Bien-sûr pour faire fructifier les profits de l’entreprise.

Les seules mesures mises en place : du gel hydroalcoolique et laisser toutes les portes ouvertes pour éviter de toucher les poignées. Ça ne coûte pas cher, mais ça ne protège pas vraiment les travailleurs qui n’ont pas accepté de travailler dans la promiscuité au risque de leur peau.. La direction a du accepter un accord de télétravail.

THALES

Il y a 300 salariés. L’entreprise a été fermée du 20 mars au 07 avril.

Thalès a un chiffre d’affaires en augmentation de plus de 16 %. En décembre 2019 les actionnaires ont touché un acompte sur dividendes de 128 millions d’euros en hausse de 20 % sur l’année précédente.

Mais soucieux de continuer à faire fructifier ses profits, le groupe a tout fait pour faire reprendre le travail sur tous les sites en parlant de volontariat. Mais si on ne vient pas travailler ce sont des jours de RTT, de congés payés qui nous sont volés . C’est une pression énorme. Certains travailleurs ont pu continuer en télétravail mais, même pour eux, le patron a souvent imposé des prises de congés. De sorte que la plupart des travailleurs auront 2 à 3 semaines de congés en moins pour la période 2020/2021 !

Pour ceux qui travaillent sur le site, même si des aménagements d’horaires ont été mis en place pour éviter que les travailleurs se croisent, il est évident que des risques existent.

ALLARD

Dans cette entreprise de fabrication d’emballages en carton, le télétravail n’est possible que pour une partie du personnel.

Dans les ateliers il y a 80 salariés sur le terrain qui ont des difficultés pour garder les distances d’un mètre, c’est quasi impossible sur une journée. Le gel hydro-alcoolique et les gants sont les mesures effectives réellement. Ces travailleurs disent qu’ils ont une épée de Damoclès au dessus de la tête en permanence !

Un mouvement de grève comme dans plusieurs entreprises du groupe, notamment à Compiègne dans l’Oise et à Aubigné-Racan dans la Sarthe a eu lieu pour obtenir une prime Covid19 de 1000 €.

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