Article de presse

La Dépêche du Midi - Muret

Hervè Bergnes, candidat aux municipales : ”Muret doit être gérée par une municipalité ouvrière”

La Dépêche du Midi - Muret : Hervè Bergnes, candidat aux municipales : ”Muret doit être gérée par une municipalité ouvrière”
Hervè Bergnes, candidat aux municipales : ”Muret doit être gérée par une municipalité ouvrière”

À l’occasion des prochaines élections municipales, La Dépeche du Midi a posé huit questions à chacun ou chacune des têtes de listes engagées dans ce scrutin. Ces interviews, seront publiées cette semaine, par ordre alphabétique des candidats ou candidates.

Aujourd’hui Hervé Bergnes, tête de liste Lutte Ouvrière.

Qui êtes-vous ? Les mots ou adjectifs qui définissent le mieux votre personnalité.

Hervé Bergnes, 47 ans analyste programmeur. Nous voulons être les représentants de la colère du monde du travail contre ce monde de notables qui ne décide que ce qui est dans l’intérêt des plus riches. Il faut que les travailleurs votent pour d’autres travailleurs.

Quelques mots de votre biographie (histoire, parcours)

C’est la première fois que je me présente à une élection. Pourtant je milite pour changer cette société depuis le lycée. Comme tout le monde j’essaie de vivre avec mon salaire. Et parce que je suis aussi un syndicaliste élu par mes collègues, je sais que rien n’est acquis ou octroyé au monde du travail. Et dans cette élection, c’est le même combat que je poursuis.

D’où vient votre fibre politique ? Origines de votre engagement

Mais comment ne pas être révolté par la société actuelle ? Les crises, les catastrophes écologiques et les menaces de guerres, beaucoup ressentent que c’est notre avenir proche. Il faut que nous cessions d’être spectateur des décisions qui sont prises sur notre dos. Les travailleurs peuvent et doivent décider de la marche du monde.

Quelles sont à vos yeux les compétences nécessaires pour être maire ?

L’élection municipale ne se résume pas aux qualités d’une personne. Il faut que les travailleurs prennent conscience que c’est à eux de changer la société et de la diriger, et pas de confier leur sort à un sauveur suprême. C’est nous les travailleurs qui faisons tout tourner, qui fabriquons et qui organisons tout. C’est nous de contrôler l’économie.

Quelle est votre ambition pour la ville ? Quelle évolution ?

Que la ville soit gérée par une municipalité ouvrière. Et son premier travail doit être d’œuvrer pour que les travailleurs prennent conscience que c’est à eux de changer la société. Dans une municipalité Lutte Ouvrière, les travailleurs seraient chez eux, qu’ils aient le droit de vote ou pas, des papiers ou pas.

À vos yeux, quel est le plus gros chantier de ce mandat ?

Aucune équipe municipale ne peut prétendre éliminer le chômage, la misère ou la crise ! Aucune ne peut éradiquer le racisme, les discriminations et le délitement de la société que la misère engendre avec son cortège de délinquance et de trafics. Mais les travailleurs peuvent inverser le cours des choses, par leurs luttes collectives, jusqu’à prendre conscience qu’ils doivent diriger cette société.

Comment voyez-vous Muret dans 20 ans ?

Muret ne pourra jamais être un îlot de prospérité au milieu de l’océan de misère que nous promet la marche actuelle du monde. Et je suis convaincu que les travailleurs n’accepteront pas de subir éternellement les injustices, les inégalités et les attaques. Le climat de contestation actuel prépare de nouvelles luttes d’envergure.

Pour conclure, en quoi pensez-vous être le meilleur candidat pour conduire la ville ?

Ceux qui ont relevé la tête, dans les combats des gilets jaunes ou contre les attaques sur les retraites, peuvent grâce au vote Lutte Ouvrière continuer à exprimer dans les urnes ce qu’ils ont manifesté dans la grève.

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