Lutte ouvrière veut faire entendre une autre voix05/11/20152015Presse/medias/articlepresse/images/2015/11/Depeche_31_201511051749-full.jpg.420x236_q85_box-14%2C0%2C636%2C350_crop_detail.jpg

Article de presse

La Dépêche du Midi - Régionales

Lutte ouvrière veut faire entendre une autre voix

Illustration - Lutte ouvrière veut faire entendre une autre voix

Un poids électoral minoritaire certes, mais une voix, issue du mouvement ouvrier communiste, qui veut affirmer sa présence, «qui existe dans tout le pays et qui compte pour l'avenir». Candidate pour la seconde fois aux régionales pour Lutte ouvrière, Sandra Torremocha, 41 ans, professeur d'espagnol, a lancé hier officiellement sa campagne, salle Castelbou, à Toulouse, en présence de membres de la liste de la Haute-Garonne, déposée lundi en préfecture, et de têtes de listes départementales.

 

Pour la candidate, la société se divise en deux camps, «comme on l'a vu avec Air France : ceux qui ont crié avec les loups, du PS au FN, et ceux qui ont pris la défense des salariés.» Lutte ouvrière veut, elle, clairement «faire entendre le camp des travailleurs», c'est-à-dire de «tous ceux qui en ont marre de payer les pots casser de la crise». La future région, observe Sandra Torremocha, pourra distribuer 4 milliards d'€ de fonds européens au profit des entreprises. «L'argent public doit être utile au service public», juge la candidate qui dénonce «des versements à fonds perdus qui ne portent pas leurs fruits.» La candidate entend «prendre sur les profits pour sauver les emplois». Un meeting est prévu le 27 novembre, à 20 h 30, salle du Sénéchal, à Toulouse.

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