Article de presse

La Marseillaise

3 QUESTIONS À François Otchakovski-Laurens, candidat dans la 9e circonscription des Bouches-du-Rhône.

La Marseillaise : 3 QUESTIONS À François Otchakovski-Laurens, candidat dans la 9e circonscription des Bouches-du-Rhône.
3 QUESTIONS À François Otchakovski-Laurens, candidat dans la 9e circonscription des Bouches-du-Rhône.

 

 

Résidant à Aubagne, ce professeur d’histoire-géographie dans un lycée marseillais se présente pour la 2e fois aux législatives, après 2012 où il avait recueilli 0,28% des voix. Avec son suppléant ciotaden Jean-Marie Clorec, il veut être le porte-voix des travailleurs et salariés en lutte.

Quelle est le sens de votre candidature ?

C’est la continuité de la campagne de Nathalie Arthaud à la présidentielle. On veut exprimer la situation des travailleurs, qui est oubliée. Sur le secteur, si depuis Fralib, il n’y a pas eu de grosses vagues de licenciements, il y a la MJC avec des dizaines d’emplois menacés ou les chantiers navals de La Ciotat, une catastrophe dont la ville ne s’est pas relevée. On veut défendre les travailleurs, les exploités, les petites gens, qui ne sont pas représentés du point de vue des intérêts de classes, des idées communistes. C’est à dire l’expropriation des capitalistes, qu’ils enlèvent leurs mains de l’économie. À ce titre, l’histoire de la réanimation à l’hôpital d’Aubagne est scandaleuse, c’est un bon hôpital qu’on va démanteler pour le donner aux intérêts privés.

Que répondez vous à ceux qui disent qu’on ne vous voit pas entre les élections ?

On n’est pas un parti fictif, on présente des candidats partout. On était pas aux municipales et départementales mais aux régionales. La vie politique ce n’est pas que les élections. À Aubagne, j’ai été présent aux côtés de Fralib, sur la bagarre contre la privatisation de la cuisine centrale, et en soutien de l’intersyndicale de l’hôpital, je connais les travailleurs en lutte. Ce n’est pas les combinaisons électorales les plus médiatisées mais on est un groupe des plus réels.

Vous dites défendre des idées communistes. Est-ce un appel du pied aux militants PCF qui ne se retrouveraient pas dans la France insoumise ?

On ne va pas à la pêche aux voix. S’il y a des gens qui se reconnaissent dans notre discours parmi les communistes, ce serait bien naturel. On défend ouvertement ces idées. On a des valeurs communes avec les militants communistes mais notre objectif n’est pas de faire un coup sur leur dos.

Propos recueillis par Florent de Corbier

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