Lutte ouvrière. Nathalie Arthaud hier à Toulon avant son meeting à Marseille.29/11/20152015Presse/medias/articlepresse/images/2015/11/loupe_Capture_la_marseillaise_28_11_15.JPG.420x236_q85_box-0%2C3%2C505%2C287_crop_detail.jpg

Article de presse

La Marseillaise

Lutte ouvrière. Nathalie Arthaud hier à Toulon avant son meeting à Marseille.

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Renée Defrance, tête de liste varoise et Nathalie Arthaud. L.M

« La petite voix » des travailleurs

« Notre drapeau à nous, c’est le drapeau rouge. Celui des luttes ouvrières, des révolutionnaires qui ont cherché à changer l’ordre établi ». En ce jour d’hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre, Nathalie Arthaud explique qu’elle ne s’associe en rien à ce qu’elle considère comme une pseudo unité nationale. Hier après-midi à Toulon, quelques heures avant son meeting marseillais, elle donne ainsi le ton du discours qu’elle déroulera devant les militants et sympathisants.

« Il n’y a pas une unité, mais deux classes sociales aux intérêts divergents », affirme la responsable nationale de LO. Et surtout « un système capitaliste qui développe ici misère et chômage et qui, à l’échelle du monde, nous enfonce dans la barbarie ». Candidate en Ile de France, Nathalie Arthaud est donc venue en soutien à la liste LO en PACA. Mais ici comme ailleurs, le propos demeure identique puisque, déclare-t-elle, « dans toutes les régions, il y a des gens très riches et un monde ouvrier à leur service ». Ce « camp des travailleurs » qu’elle exhorte à « se faire entendre », et ce au-delà des échéances électorales.

Bref, un discours rodé d’une formation qui dit incarner « une petite voix, celle de la conscience des travailleurs ». Dans cette région où le FN se fait particulièrement menaçant, elle pointe la responsabilité de ceux qui « lui servent la soupe ». Et n’épargne pas François Hollande qui, à travers ses mesures à la suite des attentats, « lui donne raison et contribue à le conforter ». Quant à choisir entre Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi, cela reviendrait à son sens à opter « entre la peste et le choléra, entre l’original et la copie ».

A.M.

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