Manifestation à Nantes samedi 18 mars

« La censure, c’est nous, par la grève et dans la rue ! »

Brève
20/03/2023

Samedi 18 mars, des manifestants reprenaient ce slogan dans les rues de Nantes où ils étaient entre 6000 (si on en croit la police), à battre le pavé contre la réforme des retraites. La veille, à 18h un rassemblement spontané devant la Préfecture avait déjà regroupé des milliers de personnes.
            Beaucoup exprimaient leur volonté de ne pas en rester là, prévoyant de se retrouver pour la journée nationale de grève et de manifestation du jeudi 23 mars car c’est bien la mobilisation par en bas qui comptera pour obtenir le retrait de la réforme.

Yara - Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique)

Quand un pollueur réclame l’impunité

Brève
20/03/2023

Le tribunal administratif vient de retoquer les requêtes de l’usine Yara à Montoir-de-Bretagne. Le site, classé Seveso seuil haut, fabrique chaque année près de 600 000 tonnes d’engrais à partir de nitrate d’ammonium, composé explosif.
Yara, qui s’estime « harcelée » par la préfecture, est mis en demeure par arrêté préfectoral de mettre le site en conformité depuis 2020. En effet, des pics journaliers de plus de 24 fois la concentration réglementaire en azote et de 30 fois en phosphore ont été relevés dans les eaux industrielles en 2019. En outre, ce sont 200 tonnes de poussières, principalement des particules fines, qui ont été rejetées dans l’atmosphère en 2020. Enfin, l’entreprise est sanctionnée depuis janvier dernier pour la non-conformité de la sécurité du site.
Yara, qui boucle une année record avec un bénéfice net de 2,78 milliards de dollars est condamnée à verser 300€/jour à l’État jusqu’à présentation des travaux. Comme l’estime une association de riverains, « ce n’est pas des astreintes de ce montant-là qui vont avoir le moindre impact sur une compagnie qui fait autant de bénéfices ».
Notre société est dirigée par des irresponsables pour qui seul le profit compte. Un contrôle de la production par les travailleurs pourrait nous prémunir contre de tels agissements.

Fleury Michon dégraisse…

Brève
20/03/2023

Prétextant des difficultés économiques, Fleury Michon, dont le siège est à Pouzauges, a décidé de fermer le site de Plélan, près de Rennes. 103 salariés vont perdre leur emploi d'ici à trois mois. Dans le même temps, l’entreprise prépare le transfert des activités sur les sites vendéens.

Fleury Michon, un des leaders français de l’agro-alimentaire, qui emploie 3 500 salariés sur 14 sites, affichait en 2021 un chiffre d’affaires de 706 millions d’euros, et annonçait un plan d’investissements de 120 millions sur la période 2022-2026. Il n’y a aucune raison que les travailleurs fassent les frais d’une restructuration qui, d’après la CGT, a déjà fait près de 350 suppressions de postes depuis 2017 en Vendée et maintenant plus d’une centaine en Bretagne.

Manifestation du 8 mars en Loire-Atlantique

Toujours plus nombreux en grève et dans la rue

Brève
08/03/2023

Mardi 7 mars, cinq‌ manifestations étaient prévues en Loire-Atlantique, avec une nouvelle ville de 8000 habitants, Clisson dans le vignoble, dans laquelle 1500 personnes ont dit leur refus du passage de l’âge de la retraite à 64 ans.

A Ancenis, une ville de 13 000 habitants, 6000 manifestants, dont beaucoup travaillent à Manitou, la laiterie ou Toyota se sont retrouvés. Ils étaient 15 000 à Saint-Nazaire et entre 30 et 75 000, selon les chiffres, à Nantes où il a fallu 2 heures avant que tout le monde puisse partir en manifestation.

A la SNCF, seuls 10 trains étaient annoncés comme circulant dans la journée en gare de Nantes. Les 190 cheminots, réunis en assemblée générale, ont voté à l'unanimité la reconduction de la grève pour mercredi 8.

Eolane (Angers)

Victoire sur les salaires

Brève
24/02/2023

Commencée vendredi 17 février à midi, la grève des ouvrières d’Eolane (Angers) pour une hausse de salaire a pris fin jeudi 23 février en fin d’après-midi, quand la direction a annoncé qu’elle concédait une augmentation mensuelle de 100 euros nets. Après une semaine à tenir deux piquets de grève toute la journée, c’est une belle victoire pour ces travailleuses souvent payées tout juste au-dessus du Smic même avec de l’ancienneté.

Comme le disait leur pancarte posée devant le portail de l’usine : « Qui sème la misère récolte la colère ! ». La solidarité et la ténacité ont payé dans cette grève qui a permis de relever la tête et de se faire respecter.