Nantes

Non à la construction d’un centre de rétention !

Brève
15/10/2023

Darmanin a annoncé la création de 3000 places supplémentaires en Centre de Rétention Administratives d'ici 2027. 240 millions d'euros sont prévus sur 4 ans, pour la création de 10 nouveaux centres.

L’Etat projette ainsi la construction d’un CRA d'une capacité de 140 places dans l’agglomération nantaise, en envisageant son installation sur le champ de manœuvre, près de la maison d’arrêt.

Le gouvernement flatte ainsi l'électorat réactionnaire de droite et d'extrème droite en construisant des prisons pour migrants.

A l'heure où la misère et la guerre poussent de plus en plus de femmes, d’hommes et enfants à quitter leur pays au péril de leur vie, ces choix sont révoltants.

Lidl de Chantenay (Nantes)

Les salariés se mobilisent

Brève
11/10/2023

Les salariés du Lidl Chevreul à Nantes ont débrayé en septembre pour dénoncer le « management brutal ».  Ils tenaient à marquer leur solidarité avec un collègue intimidé verbalement, menacé par des membres de l’encadrement et poussé à la démission.

Ils organisent un nouveau rassemblement samedi 14 octobre à 11h devant le magasin et dénoncent aussi le sous-effectif et les salaires qui ne permettent pas de vivre dignement et ne suivent pas la hausse des prix.

 

Les Sables-d'Olonne

Pas besoin de lunettes pour voir que la société est malade

Brève
09/10/2023

Aux Sables-d’Olonne, le seul cabinet d’ophtalmo qui accepte de nouveaux patients, organise une opération rendez-vous chaque premier jour du mois. Le 2 octobre, les premiers sont arrivés dès 5h du matin, pour décrocher un éventuel rendez-vous... pour juin 2024 !

"La vue, c'est la vie" disait une publicité. Une publicité en avance sur les possibilités de l'organisation médicale dans ce pays qui ne permet même plus aujourd'hui d'avoir la possibilité de consulter un ophtalmo.

 

SNCF Loire Océan (Pays de la Loire)

On n’est pas volontaires !

Brève
06/10/2023

Le conseil régional des Pays de la Loire, dirigé par une majorité LR, a décidé l’ouverture à la concurrence à partir de 2024 d’une partie des lignes ferroviaires de la région transportant des voyageurs. Sur la région, c’est la filiale SNCF Voyageurs Loire Océan qui a été choisie, avec une promesse d’économies de 33 % et d’un quart de trains supplémentaires sur certaines lignes. Derrière ces chiffres, la réalité pour les travailleurs du rail est brutale. La direction de la SNCF, après avoir expliqué dans un premier temps qu’elle était à la recherche de volontaires pour faire fonctionner sa filiale, pourrait ensuite obliger certains cheminots à y travailler si elle ne trouve pas assez de monde, comme le lui permet une loi passée en 2018 par le gouvernement. De plus, les « volontaires » ainsi désignés pourraient être licenciés s’ils refusaient cette mutation d’office dans la filiale.

Pour le moment, il n’y aurait qu’une vingtaine de volontaires déclarés sur presque 400 recherchés. La direction de la SNCF a été interpellée le 20 septembre par une soixantaine de cheminots venus lui demander des explications. Elle n’a donné aucune garantie sur les salaires, ni sur les futures conditions de travail de ceux qui intégreront la filiale.

Alors, malgré les inquiétudes, de nombreux cheminots multiplient les discussions sur le sujet. Les réactions sont variées et le sentiment général n’est pas à la résignation.

Seb Moulinex à Mayenne

Deux jours de grève

Brève
01/10/2023

L’usine Seb Moulinex de la ville de Mayenne fabrique des machines à café et des robots cuiseurs. Elle emploie 500 salariés en CDI dont environ la moitié sont en production, l’autre moitié en bureau d’étude. De nombreux intérimaires sont présents dans l’usine, leur nombre variant selon les demandes en production. Les conditions de travail sont dures et les salaires insuffisants.

C’est un ras-le-bol général qui a conduit quelques dizaines de salariées à se mettre en grève le matin du mercredi 27 septembre à la prise de poste. Les revendications portaient surtout sur les conditions de travail. Elles ont vite convaincu l’ensemble de leurs collègues en production et seuls les intérimaires sont entrés pour travailler. Si les salariés des bureaux d’étude, suite à des promesses de la direction, n’ont pas rejoint le mouvement, le syndicat CGT l’a tout de suite soutenu et, dès l’après midi, la direction ouvrait les négociations en présence des délégués syndicaux. Faute d’avancées, les grévistes ont décidé de bloquer l’entrée des camions dès le lendemain matin.

Sous cette pression, la direction a finalement accepté de revoir toutes les « fiches emploi » en lien avec les salariés. Elle a accepté une augmentation de salaire mensuel de 1 à 44 euros pour les coefficients les plus bas. Les travailleurs ont voté pour la reprise de façon majoritaire, fiers d’avoir relevé la tête et fait parler d’eux.

Et ils se tiennent prêts pour les NAO (négociations annuelles obligatoires) qui doivent avoir lieu avant la fin de l’année !