Sonelog – Saint-Quentin (Aisne)

En grève pour les salaires

Brève
22/03/2023

Les salariés du groupe familial Sonepar auquel appartient Sonelog, leader mondial de la distribution de matériels électriques, sont en grève depuis le 16 mars pour réclamer des hausses de salaire.

Ils ont installé leur piquet devant le portail.

Lundi 20 mars, la direction a fait appel aux forces de l’ordre pour les déloger.

Ce coup de pression a été suivi des menaces de la direction de ne leur verser aucune augmentation.

Mais les salariés sont convaincus que leur direction a les moyens de céder des augmentations de salaires supérieures et continuent leur bras de fer.

Quartier Étouvie – Amiens (Somme)

Contre les hausses de charges et de loyers

Brève
15/03/2023

Manifestation (facebook Étouvie)

Les habitants du quartier populaire d’Étouvie, à l’ouest d’Amiens, sont mobilisés depuis début février contre les hausses de charges et de loyer que le bailleur social, la Société Immobilière Picarde (SIP), voulait leur imposer à partir de février. Ces augmentations ont atteint en février jusqu’à 120 euros pour certains logements.

Ces hausses passent d’autant plus mal que la SIP, qui possède plus de 12000 logements dans la région, dégage des bénéfices annuels de l’ordre de 9 millions d’euros, soit environ 740 euros par logement.

Les habitants se sont réunis et ont manifesté à plusieurs reprises : ils étaient jusqu’à 300. Une lettre de protestation a été envoyée par 700 d’entre eux et une pétition a recueilli 1 800 signatures. La SIP n’a pas pu faire la sourde oreille et s’est engagée à réduire l’augmentation, de 43,50 euros en moyenne en février à 15,50 euros en moyenne en mars.

Comment cela se traduira pour chacun ?

Les habitants du quartier se sont promis d’être vigilants quand ils recevront leur prochaine quittance de loyer…

Écoles - Compiègne et alentours (Oise)

Non aux fermetures de classes

Brève
14/02/2023

Dans l'Oise, plus de 100 fermetures de classe avaient été annoncées pour 2023, conséquence de la suppression de 40 postes de professeurs et d’encadrants scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires du département, d’après le syndicat Snuipp.

À Compiègne, au moins trois écoles perdraient une classe.

Et vingt et une fermeraient dans les petites villes et les villages des alentours, à Clairoix, Margny, le Meux, Longueil Annel, Thourotte, Pont-l'Évêque, Coudun, Tracy-le-mont, Guiscard, Noyon...

Des parents et enseignants se mobilisent pour garder leurs classes : des banderoles de protestation sont accrochées sur les écoles, des pétitions circulent et des rassemblements ont eu lieu. Et ils ont raison.

Le gouvernement et les collectivités cherchent en effet avant tout à faire des économies sur tout : économies de personnel ou de chauffage et d'entretien.

Pour eux, permettre aux enfants d’apprendre dans de bonnes conditions passe après.

"Migrants" - Beauvais (Oise)

nuit de migrants

Brève
14/12/2022

Dans le cadre de la journée mondiale des migrants, Le Comité Solidarité Migrants de Beauvais organise ce vendredi 16 décembre à 17h30 rue Saint Pierre une manifestation de protestation contre le sort scandaleux réservé à ceux que l’on appelle des migrants.

Le 6 décembre dernier, 14 personnes, 9 femmes et 5 enfants entre 5 et 13 ans, attendaient à la gare de Beauvais le passage du Samu social dans l’espoir d’être hébergées pour la nuit. Aucun homme : ils n’y ont pas droit.

Chaque nuit, des jeunes scolarisés sont envoyés dormir dans les rares places d’hébergement du département de l’Oise : certains à Creil ou Compiègne, à une heure de route. Le lendemain, ils doivent être à l’école à 8h30. Ils arrivent le ventre vide, et, heureusement, des enseignants s’organisent pour leur assurer un petit déjeuner.

Les hommes ne sont pas les seuls à dormir dans la rue. C’est arrivé récemment à une jeune femme enceinte, échouée sur un banc du square de la gare. Une jeune fille de 17 ans, expulsée d’un foyer de l’Aide Sociale à l’Enfance, l’ASE, après un test osseux – à la fiabilité plus que douteuse- selon lequel elle aurait dépassé l’âge couperet de 18 ans, risque bien de subir le même sort. Pour l’instant, une chaîne de solidarité s’organise pour lui assurer un toit nuit après nuit, en attendant que son dossier soit réexaminé.

Un jeune homme avait trouvé du travail, mais… pas de paye. Il est allé réclamer son dû à son patron. Il a obtenu un violent coup de poing. Il lui a fallu du courage pour oser porter plainte.

Cela se passe dans une ville ordinaire de la 7ème puissance mondiale, fief du marchand d’armes milliardaire Dassault, et de l’ex-ministre mais toujours fortunée Cayeux. Il y a de quoi être révoltés et manifester vendredi avec le comité Solidarité Migrants.

Alkor Majuscule – Rouvroy (Aisne)

En grève sur les salaires

Brève
09/12/2022

La très grande majorité des salariés de l'entreprise Alkor Majuscule, coopérative de distribution de papeterie et autres fournitures de bureau à côté de Saint-Quentin, ont fait trois jours de grève sur les salaires.

Comme chaque année, la direction ne proposait que quelques miettes.

Les salariés, dont beaucoup sont au smic ou à peine au-dessus, en avaient assez d'entendre la direction affirmer qu'il n'est pas possible d'augmenter les salaires.

Ils ont obtenu en particulier une prime dite Macron de 1000 euros au lieu de 500 et une augmentation de 2% en janvier au lieu de 1,14%.

Même si ce n'est pas à la hauteur des hausses de prix, c'est un recul de la direction qui s'accompagne pour les grévistes de la satisfaction de s'être retrouvés ensemble pour tenir tête à leur direction.