Hôpital de Clermont (Oise)  :  Retour à l’anormal

Echo d'entreprise
20/05/2020

Le retour à la normale devrait être signe de soulagement. Mais c’est exactement le contraire. À la Blanchisserie comme dans bien d’autres services, c'est de nouveau le travail en sous-effectif. Pendant le confinement, il y a eu des renforts mais c'est en permanence qu'il en faudrait... c'est à dire qu'il faudrait des embauches.

Dans des Ehpad, avec beaucoup de retard, les résidents et le personnel ont été systématiquement testés pour le virus. Même si ce n'est pas la solution miracle, cela permet de séparer ceux qui peuvent transmettre la maladie des autres.

Mais à Clermont, visiblement la direction préfère la politique de l’autruche.... à moins qu'il n'y ait toujours pas suffisamment de tests…

Quant à la prime, il a fallu des semaines pour qu’un simple décret accordant des primes aux hospitaliers, en rapport avec la pandémie, soit signé. Cela en dit long sur les priorités du gouvernement…

Tout ce qui peut nous être utile a eu du retard : les masques, le gel, les tests, la prime, etc.

La seule chose que l’État a fait d’urgence, c’est de donner des milliards par centaines pour permettre au grand patronat de passer la crise sans encombre.

Centre hospitalier de Clermont (Oise) :  C'est le salaire qui prime !

Echo d'entreprise
06/05/2020

Un long courrier de la direction se termine par une interrogation sur le versement des primes.

Pourtant ce dont le personnel soignant est sûr c’est que le gouvernement reste sourd depuis un an à la mobilisation des hospitaliers pour une véritable hausse des salaires.

Les remerciements des dirigeants pour notre dévouement, cela va un moment, mais ce n’est pas avec cela que les factures vont être payées !

Quant aux masques, la direction a collé à la valse-hésitation du gouvernement et de l’Agence régionale de santé.

Pourtant dans les pavillons où peuvent se côtoyer 24 patients et les soignants, la distanciation est problématique depuis le début !

 

Centre hospitalier de Clermont (Oise) :  Cela ne fera pas taire la colère

Echo d'entreprise
22/04/2020

Avec une prime pour les hospitaliers, le gouvernement cherche à éteindre la colère.

Mais ce n'est pas d'une prime dont il y a besoin ! Ce qui est nécessaire c'est une augmentation générale des salaires, une augmentation des effectifs et la réouvertures des lits fermés.

Cette prime n'éteindra pas la colère d'autant que tous les jours il y a des motifs supplémentaires de mécontentement.

Par exemple, à la Blanchisserie, la réception du linge de patients dont certains sont contaminés présente un risque certain.

Et bien, il aura fallu mettre les pieds dans le plat pour que nos réclamations aboutissent enfin à une visite du comité d'hygiène et de sécurité ! Et d'un seul coup, il y a eu alors des équipements réglementaires et des masques.

Par ailleurs, il a fallu un mois pour que ceux qui livrent à l'hôpital aient des masques qui les protègent eux-mêmes et les soignants qui réceptionnent.

Alors il faudra autre chose qu'une aumône pour éteindre la colère.

Cartonnerie Allard - Compiègne (Oise) :  Contre le virus du profit

Echo d'entreprise
22/04/2020

 Suite à deux débrayages la direction de la cartonnerie Allard de Compiègne a lâché une prime de 600 euros.

Mais aussitôt après, elle a annoncé des heures supplémentaires et la reprise de la production de cartons de déménagement.

Le virus du profit est dangereux pour la santé des travailleurs.

C’est vrai tout le temps dans cette société capitaliste, mais plus encore dans cette période d’épidémie.

Colgate - Compiègne (Oise) :  Les profits à ceux qui les produisent

Echo d'entreprise
22/04/2020

bâtiment de la direction du groupe américain à New york

La direction de Colgate dit "réfléchir" à verser aux salariés une prime exceptionnelle "Covid".

Elle voudrait faire oublier qu'elle n’a toujours pas fourni les masques nécessaires.

Cela fait des semaines que les salariés de l'usine de Compiègne ne voient rien venir.

Quand il s'agit de leurs profits, les patrons réfléchissent très rapidement.

Les profits que le groupe engrange grâce aux travail des ouvriers, employés et autres salariés doivent servir à augmenter les salaires, embaucher pour que chacun travaille moins, surtout dans cette période où le travail est encore plus fatigant, et investir dans la sécurité au travail.

Verallia – Cuffies (Aisne) :  Il faut plus de sécurité !

Echo d'entreprise
17/04/2020

L'entreprise située à côté de Soissons reste ouverte pendant le confinement.

La direction a refusé de mettre en chômage partiel les travailleurs comme le demandait la CGT en prétextant que les bouteilles en verre sont fabriquées pour l'alimentaire.

Ce faisant, comme le souligne le syndicat CGT du site, même si des précautions sont prises, la direction fait prendre des risques à ceux qui viennent travailler. Il y a des prises de températures à l'entrée de l'usine mais la direction a laissé passer des jours avant de fournir des masques dont l'efficacité n'est pas prouvée.

Certains travailleurs pour lesquels il y avait une suspicion d'avoir contracté le coronavirus ont dû partir en arrêt maladie et cela inquiète à juste titre ceux qui restent.

Les conditions de travail sont déjà dures en verrerie et il n'y a pas de raison de venir travailler avec l'inquiétude de tomber malade.

Si cette production est réellement indispensable, c'est de la responsabilité de la direction d'assurer toute la sécurité.

Chanel (Oise) :  Vive la solidarité… des travailleurs !

Echo d'entreprise
15/04/2020

Chanel se vante d’avoir produit des dizaines de milliers de masques.

Mais en fait, la seule contribution de l’entreprise a été de livrer de la matière première.

Ce sont des dizaines de travailleurs de Chanel qui se sont portés volontaires pour fabriquer bénévolement ces masques en utilisant leur machine à coudre personnelle.

Il y a ceux qui communiquent pour faire de la publicité et il y a ceux qui font le travail…

Même en temps de crise sanitaire, pour la solidarité, il ne faut compter que sur les travailleurs !

Colgate - Compiègne (Oise) :  Les gestes barrière… de classe

Echo d'entreprise
14/04/2020

bâtiment de la direction du groupe américain à New york

À Compiègne, l’usine de Colgate qui produit du savon, mais aussi de la lessive ou de l'adoucissant, tourne à fond. Mais il n’y a toujours pas de masque.

Il y a au moins un cas avéré d’ouvrier contaminé. Mais en fait beaucoup de travailleurs ont eu des symptômes et ont très probablement été contaminés.

L’argument pour produire coûte que coûte, c’est la nécessité de produire du savon.

L'usine est d’utilité publique selon la déclaration préfectorale. Mais protéger ceux qui produisent, ce ne serait-il pas d’utilité publique ?

Allard – Compiègne (Oise) :  Débrayages dans les cartonneries du groupe

Echo d'entreprise
14/04/2020

grévistes de l'usine de la Sarthe

Les 9 et 14 avril, les salariés de la cartonnerie située à Compiègne ont débrayé, comme dans les autres usines, en particulier à Aubigné-Racan dans la Sarthe, après le refus de la direction du groupe d’accorder la prime « Covid » de 1000 euros.

Le patron a fait travailler y compris en heures supplémentaires, profitant des commandes qui affluent. Et beaucoup d’argent est rentré dans son coffre-fort. Mais quand il s’agit d’en sortir, il se montre "dur de la feuille". Les deux débrayages ont apparemment soigné ses problèmes d'audition.

Le 14 avril, la direction a accepté de revoir sa décision. Les travailleurs ont bien l’intention de continuer à crier plus fort pour avoir gain de cause.

Allard - Compiègne (Oise) :  Le carton de première nécessité ?

Echo d'entreprise
09/04/2020

La direction de cette cartonnerie d’une centaine de salariés, continue de faire tourner l’usine en prétextant que les cartons sont produits pour l’industrie pharmaceutique ou l’emballage de produits comme le savon.

Elle avait pourtant commencé par faire fabriquer des cartons pour les agences de déménagement afin de faire du stock.

Alors, il faudrait que les travailleurs puissent contrôler que les cartons produits maintenant sont bien tous destinés à emballer des produits indispensables.

Durant la semaine de début avril, le fait de ne pas savoir si les travailleurs en maladie étaient touchés par le coronavirus ou pas, a suscité une inquiétude bien légitime. Il avait déjà fallu attendre trop longtemps pour que le patron prenne quelques mesures élémentaires de sécurité, nettoyage des vestiaires, marquage au sol, etc. Et nous sommes loin du compte car il faudrait davantage de masques.

Les travailleurs ont fait savoir au patron qu’ils ne sont pas prêts à se laisser faire.