Annecy - NTN Alpes :  Pas question d’accepter le licenciement !

Echo d'entreprise
21/07/2023

Le rassemblement du 19 juillet

Vendredi 7 juillet Jacques Mattei, un militant bien connu de l’entreprise NTN Alpes (ex NTN-SNR), élu CGT au CSE, s’est vu signifier sa mise à pieds immédiate à titre conservatoire (donc sans salaire), sans même être informé de ce qui lui était reproché. Rapidement la riposte s’est organisée avec diffusion de tracts et pétitions contre cette attaque de la direction, qui en s’en prenant à un militant combatif, espére intimider tous les travailleurs. Dans cette entreprise, c’est essentiellement autour de militants comme Jacques que se retrouvent les travailleurs qui refusent de se laisser faire : refus des samedis obligatoires, de la flexibilité, salaires trop bas. C’est cette contestation que la direction voudrait voir disparaître.

Dès le mardi 11 juillet, aidés de militants d’autres entreprises de la ville, une première diffusion de tracts dénonçant la tentative de licenciement a eu lieu devant le site où travaille Jacques, puis sur tous les sites. Un deuxième tract a appelé à un rassemblement de soutien le mercredi 19 juillet, jour de l’entretien. Une cinquantaine de travailleurs et de militants se sont rassemblés pour le soutenir à la porte du site d’Argonay. Plus de 350 travailleurs avaient déjà signé la pétition contre son licenciement, malgré les pressions de l’encadrement.

Vendredi 21 juillet, lors de la consultation en CSE, la direction n’a pu compter que sur 7 voix sur 16 pour la soutenir. L’avis rendu, seulement consultatif, est donc défavorable au licenciement. C’est un petit camouflet, même si la direction continue de vouloir le licencier. Mais c’est aussi un encouragement pour tous ceux qui refusent de courber la tête face à une direction qui multiplie les sanctions.

Renault Trucks – Vénissieux :  La machine à profit enrayée

Echo d'entreprise
22/03/2023

Une ligne de montage des moteurs de l’usine Renault Trucks va être mis en chômage partiel le 23 mars. En effet les blocs moteurs, produits en Inde et livrés par conteneurs à flux tendu, sont bloqués dans le port de Fos-sur-Mer grâce à la grève des dockers.

Pour se faire livrer en urgence 60 blocs, soit moins d’une demie journée de production, la direction va affréter un avion pour quelque 200 000 euros. Ce délire prouve que notre travail vaut de l’or !

A Fos, à Vénissieux, en Inde ou ailleurs, les travailleurs ont les moyens de se faire respecter en arrêtant la machine à profits.

Sanofi - Marcy l'Etoile - Rhône :  « 300 € net par mois pour tous et sans conditions ! »

Echo d'entreprise
29/11/2022

Plus de 300 travailleurs de Sanofi Marcy l’Étoile poursuivent leur mouvement de grève et débrayage pour une augmentation des salaires et pour dénoncer leurs conditions de travail. Comme l'expriment les grévistes : « Sanofi se fait près de 4 milliards de bénéfice en un trimestre et ils ne nous donnent que des miettes ! » ; « ils gagnent des millions et nous on a le droit qu'à 3% ? ».

L'assemblée de grévistes a voté la revendication de « 300 euros net par mois pour tous et sans conditions ! » car « 7% d'augmentation (la revendication de l'intersyndicale du groupe) ce n'est pas la même chose lorsque l'on gagne 1500 € ou 3000 € ».

Les grévistes ont pris des initiatives : installation de piquets filtrants à plusieurs entrées du site, planning pour assurer un roulement sur les piquets, confection de banderoles avec leurs revendications. Dans plusieurs bâtiments ils s'organisent pour que leur grève ait le plus d'impact sur la production, une façon de dénoncer le mépris qui s'est accumulé.

 

Sanofi - Marcy l'Etoile - Rhône :  En grève pour les salaires

Echo d'entreprise
24/11/2022

En cortège sur le site de Marcy l'Etoile

Mardi 22 novembre, près de 450 salariés du site Sanofi de Marcy l’Étoile se sont mis en grève pour une augmentation des salaires et pour dénoncer leurs conditions de travail suite à un appel intersyndical au moment des NAO.

Les grévistes se sont réunis sur le site en assemblée générale : « Sanofi se fait près de 4 milliards de bénéfice et ils ne nous donnent que des miettes ! » affirmait l'un d'entre eux. D'autres ont pu prendre la parole pour expliquer comment ils se sont organisés pour que tout un bâtiment soit à l'arrêt ou pour témoigner que leurs chefs ont dû revenir de vacances pour leur mettre la pression à laquelle ils n'ont pas cédé.

Les grévistes ont ensuite manifesté en cortège dans de nombreux bâtiments de l'entreprise afin de s'adresser aux non grévistes pour les convaincre de rejoindre le mouvement. Ce jeudi, plusieurs centaines ont décidé de reconduire leur mouvement de grève. A suivre...

Toray films Europe– Saint-Maurice de Beynost (Ain) :  en grève pour les salaires

Echo d'entreprise
13/10/2022

Alors que tous les prix flambent, que le gaz et l'électricité va prendre 15 % minimum cet hiver, qu'il manque 3 ou 400 euros par mois, la direction de Toray a osé proposer une augmentation pour 2023 de 45 euros par mois, portée à 55 puis 60 euros.

La réaction des travailleurs de cette usine qui produit du film alimentaire, ouvriers ou techniciens, postés ou en journée, a été la grève. Ils réclament des augmentations qui suivent l'inflation et au moins les 100 euros obtenus, par la grève, en 2022. Quatre lignes de production sur cinq sont à l'arrêt. Mais pour la première fois, des travailleurs du cinquième atelier ont rejoint la grève.

Mercredi 12, les grévistes ont voté la grève jusqu'à vendredi, jour où leur assemblée décidera de sa poursuite. D'ici là il cherchent à entraîner d'autres travailleurs et ils suivent de près la grève dans les raffineries et d'autres usines du pays.

Ville de Grenoble :  Une municipalité de gauche de combat contre les travailleuses des écoles

Echo d'entreprise
02/04/2022

Lors dune précédente grève

Lundi 28 et jeudi 31 mars, plus de 200 ATSEM, agents d'entretien, de restauration scolaire et animateurs périscolaire étaient en grève pour dénoncer la précarité, le sous-effectif permanent et des conditions de travail de plus en plus dégradées.

Une soixantaine d’entre elles ont été reçues par une élue et la direction qui ont fait semblant de ne pas comprendre leur colère : certaines, avec plus de 20 ans d'ancienneté ne sont toujours pas embauchées, d'autres sont payées avec un mois de décalage, et beaucoup ne travaillent que quelques heures par semaine avec un salaire ne leur permettant pas de vivre.

Au titre de la loi des 1607 heures, cette municipalité écologiste, France insoumise, PCF exige en outre qu'elles effectuent 28 heures de plus annuellement gratuitement.

Et comme si cela ne suffisait pas, elle attaque le droit de grève en leur interdisant de faire grève à l’heure, alors que c’est la règle dans la Fonction publique territoriale.

Voilà des politiciens de gauche qui font le sale boulot du gouvernement contre des travailleuses. Mais celles-ci sont bien décidées à ne pas se laisser faire.

Medtronic Pont de Claix (agglomération de Grenoble) :  200 euros pour tous !

Echo d'entreprise
25/03/2022

Les 140 travailleurs de Medtronic sur le site de Pont de Claix sont en grève une journée par mois depuis janvier. Ils exigent une augmentation mensuelle de 200 € pour tous et une prime de 1.500 €. Et ils en ont assez des heures supplémentaires que la direction leur demande de faire et considèrent comme une aumône la prime de 500 € modulable selon le temps de présence de chacun ! 

C’est la publication d’un audit révélant des profits importants, qui a mis le feu aux poudres. Medtronic est en effet une multinationale qui produit du matériel médical. A Pont de Claix, ce sont des aiguilles de suture qui sont fabriquées. La production a continué à fond pendant toute la pandémie. Récemment, les salaires ont été augmentés pour les jeunes entrants dans l’entreprise, mais tous les autres, parfois avec plus de 20 ans d’ancienneté, ont été oubliés ! Quant au niveau de salaire, il est particulièrement bas : un OS est à 1600 euros brut.

Les travailleurs en ont assez de ces miettes proposées par cette entreprise riche à milliards. Et ils entendent bien poursuivre la lutte jusqu’à satisfaction.

Grenoble :  Restauration collective : La Poste et Orange licencient

Echo d'entreprise
19/03/2022

Le restaurant associatif « Plein soleil » des personnels de La Poste de Grenoble fermera définitivement ses portes fin avril 2022, avec 9 licenciements à la clé.

C'est un des 37 derniers restaurants associatifs, gérés par les postiers eux-mêmes, où employés de La Poste et d'Orange, l’ex France-Télécom, pouvaient se restaurer à moindre coût. Lieux où les retraités gardaient aussi un lien avec leurs collègues en activité.

Au niveau national, les postiers disposent encore de 118 restaurants collectifs, mais la direction entend s’en débarrasser au profit, c’est bien le mot, du privé. En mai 2021, elle a lancé un appel d'offre pour passer à la sous-traitance les restaurants collectifs qu'elle n'aura pas liquidés, offrant ainsi le budget social de la restauration des postiers à l'appétit des ogres du privé. Plusieurs restaurants collectifs sont déjà menacés de fermeture avec pour conséquence plusieurs dizaines de licenciements.

Orange et La Poste ont largement de quoi sauver ces emplois en maintenant la restauration pour leurs salariés d’hier et d’aujourd’hui.

Savoie :  Direction Interdépartementale des Routes : deux morts au travail de trop !

Echo d'entreprise
07/03/2022

Les économies de l'Etat sont aussi un danger

Mercredi 2 mars, deux agents de la Direction Interdépartementale des Routes (DIRCE) qui travaillaient sur la voie rapide RN 90 à La Bâthie en Savoie, ont été mortellement fauchés par une voiture qui roulait à vive allure, alors qu’ils portaient secours à un autre automobiliste. L’un avait 52 ans, l’autre 56 ans et était vacataire.

D’après la CGT, depuis décembre 2021, on comptabilise dans le pays, trente accidents du travail dont trois agents tués. Le syndicat dénonce le manque d’effectifs et de moyens indispensables à une bonne sécurisation des chantiers, en particulier sur ceux des voies rapides où le travail est très dangereux.

Les ministres concernés ont fait part de leur émotion. Verser des larmes de crocodile, ça ne coûte rien.

Société de Distribution de Chaleur de Chambéry :  La grève pour les salaires continue

Echo d'entreprise
01/02/2022

Depuis le 25 janvier, tous les techniciens de la SCDC de la zone industrielle de Bissy qui assurent la maintenance du réseau alimentant en chauffage des entreprises, les hôpitaux, des écoles et des particuliers, ont engagé le combat pour obtenir une augmentation collective des salaires. L’an passé, une prime de 1000 euros avait été arrachée après deux jours de grève. Mais chacun a conscience que c’est chaque mois sur la fiche de paie qu’il faut que ça change. Et pas qu’un peu !

Pour le moment, la direction, sous la pression d’Engie, reste sourde. Pas de quoi entamer la combativité de ces travailleurs qui posent, dans la lutte, le problème de tous les salariés, celui d’une augmentation massive des salaires.