« Il faut construire un parti pour la classe ouvrière »07/06/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/06/S._Cuadros.jpg.420x236_q85_box-0%2C99%2C734%2C512_crop_detail.jpg

Article de presse

Saint-Etienne - Législatives 2e circonscription

« Il faut construire un parti pour la classe ouvrière »

illustration
Sauveur Cuadros et sa suppléante, Meriem Eddahbi. Photo Denis BRET

Sauveur Cuadros et sa suppléante Meriem Eddahbi se présentent dans la deuxième circonscription de la Loire, sous l’étiquette Lutte ouvrière.

Ils veulent faire entendre la voix des travailleurs. Sauveur Cuadros, retraité de l’industrie et habitant de Saint-Chamond où il fut conseiller municipal de 2008 à 2014, et sa suppléante Meriem Eddahbi, enseignante et stéphanoise, se présentent sous l’étiquette Lutte ouvrière.  

Avec un objectif qui dépasse largement les frontières de la deuxième circonscription. « Nous nous présentons pour faire entendre le camp des travailleurs qui ne sont pas représentés par les autres partis. Personne ne parle de leurs conditions de travail, de leurs salaires. Au niveau du chômage, tout le monde parle de sa baisse mais personne ne s’attaque aux profits énormes engrangés par les entreprises. Personne ne veut changer ce système », explique Sauveur Cuadros, bien décidé à inverser la tendance. « Nous invitons tous ceux qui ont voté pour Nathalie Arthaud à renouveler leur soutien pour ces législatives. Il faut construire un parti pour la classe ouvrière et nous avons besoin d’elle pour le faire », ajoute le candidat.

« Nous sommes frères avec les ouvriers du monde entier »

« Ce qu’il nous manque et ce que nous voulons créer, c’est un parti qui soit fait par les travailleurs, un parti géré par eux et pour eux afin qu’il fasse contrepoids à cette minorité qui nous gouverne », insiste Meriem Eddahbi, en pointant du doigt le chômage, la précarité ou encore les « attaques du patronat envers les salariés ».

« Nous allons vers une barbarie de plus en plus grave avec le nationalisme, le repli sur soi, le protectionnisme, la germanophilie que l’on constate chez Emmanuel Macron. Nous sommes internationalistes et nous sommes frères avec les ouvriers du monde entier, qu’importe d’où qu’ils viennent. Ce que l’on veut créer, c’est un parti qui nous débarrasse du capitalisme », concluent Sauveur Cuadros et Meriem Eddahbi.

 

 

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Progrès

Partager