Marie-Christine Pernin candidate pour Lutte Ouvrière05/04/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/04/MC_Pernin_LP.jpg.420x236_q85_box-0%2C46%2C940%2C574_crop_detail.jpg

Article de presse

Lyon - Législatives 1re circonscription

Marie-Christine Pernin candidate pour Lutte Ouvrière

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Marie-Christine Pernin s’adresse d’abord à la classe ouvrière pour changer un monde « dominé par le capital ». Photo d’archives Maxime JEGAT

Elle détiendra certainement le record de candidatures aux élections législatives : depuis 1978 où elle porta pour la première fois les couleurs (rouges) de son parti, LO, à 26 ans, Marie-Christine Pernin a été présente à tous les scrutins et dans la même circonscription, la 1re. Voilà qui traduit une belle constance dans les idées et les valeurs et un attachement à un lieu où elle habite.

Rejeter « l’emprise du capitalisme »

Pourtant, cette laborantine hospitalière retraitée sait d’expérience que ce n’est pas « le territoire le plus facile » pour son combat : « Il est moins populaire que d’autres », relève celle qui affirme toujours avec force qu’il est « plus que jamais nécessaire de changer la société ». C’est donc d’abord « aux travailleurs » qu’elle s’adresse : « À Lyon, notamment, il est de plus en plus difficile de trouver à se loger, les logements sociaux ne sont pas assez nombreux et les loyers trop élevés ». Surtout quand on n’a pas d’emploi ou un travail mal payé. Ces deux points constituent le front principal de sa lutte : « Combattre le fléau absolu du chômage et les bas salaires est impératif. Nous demandons un minimum de salaire à 1 800 euros, seuil pour vivre décemment ». L’argent pour financer la politique qu’elle promeut ? « Il n’est pas nécessaire d’aller loin quand on sait que les 20 plus grandes fortunes de France détiennent autant que 40 % des Français ».

Face à la pauvreté grandissante et à l’emprise « du capital sur nos vies », elle pointe également, avec son suppléant, Didier Guthmann, les « grands groupes qui redistribuent des milliards de dividendes ». Pour faire bouger le monde et rejeter l’emprise du capitalisme, elle croit toujours en un seul chemin : « La classe ouvrière, en se mobilisant, peut changer les choses ».

 

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