Nathalie Arthaud : ”On ne peut pas vivre sans travail !”13/04/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/04/au-pupitre-nathalie-arthaud-offensive-autant-vis-a-vis-de-ses-concurrents-que-du-capitalisme-photo-frederic-chambert-1492031833.jpg.420x236_q85_box-0%2C46%2C940%2C574_crop_detail.jpg

Article de presse

Nathalie Arthaud : ”On ne peut pas vivre sans travail !”

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« C’est un match truqué pour les travailleurs », a asséné Nathalie Arthaud. Photo Frédéric CHAMBERT

Elle est la dernière dans les sondages à ce jour mais la première à vouloir défendre les « camarades travailleurs contre le capitalisme ». Digne successeur d’Arlette Laguiller par son verbe sans concession, Nathalie Arthaud a tenu un meeting ce mercredi à Vénissieux.

Devant plus de 500 militants et de nombreuses équipes de télévision, la porte-parole de Lutte ouvrière a mis en garde « les salariés exploités » contre « les belles promesses » des candidats et au-delà contre cette élection présidentielle. « C’est un match truqué pour les travailleurs. Regardez, Hollande a été pendant cinq ans le serviteur de la finance alors qu’il avait fait campagne contre le monde de la finance », affirme-t-elle.

« Je fais campagne pour faire entendre le camp des travailleurs et je dénonce la dictature de la classe capitaliste qui pèse sur l’économie et la société ». Dans le collimateur, Fillion, Macron et Le Pen et aussi Mélenchon. L’ascension de ce dernier dans les sondages ne la laisse pas indifférente mais elle dénonce en lui cette image de « sauveur suprême » qui « promet de relancer l’économie ». Et la création d’une VIe République voulue par le candidat de La France insoumise n’apparaît selon elle que comme « un tour de passe-passe qui ne changera en rien le capitalisme ».

Dénonçant également les licenciements économiques qui touchent notamment des employés de la région, Nathalie Arthaud a fait de la lutte contre le chômage le premier point de son programme. « On ne peut pas vivre sans travail » a-t-elle asséné, « nous ne sommes pas des machines qu’on branche puis qu’on débranche » et d’exiger « l’interdiction de licencier surtout par les entreprises qui font du profit. » Et de proposer une meilleure répartition du travail « dans le public comme dans le privé ». Sans oublier « un Smic à 1 800 € net ».

Convaincue que « l’avenir c’est le communisme », Nathalie Arthaud sait que si son message ne passera pas en nombre par la voie des urnes, il trouvera forcément un écho dans la rue après les élections.

 

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