Article de presse

Rhône - Élections législatives 7e circonscription - Lutte ouvrière : « On propose un vote de combativité »

Rhône - Élections législatives 7e circonscription -  Lutte ouvrière : « On propose un vote de combativité »

Thomas Spreux est le candidat de Lutte ouvrière dans la 7e circonscription du Rhône. Avec Marie-Andrée Marsteau, il veut faire « entendre le camp des travailleurs ».

Thomas Spreux défendra les couleurs de Lutte ouvrière (LO) aux élections législatives, auprès de Marie-Andrée Marsteau, sa suppléante. Dans la droite ligne de LO, il désire « faire entendre le camp des travailleurs. On souhaite qu’ils portent les revendications en manifestant », indique Thomas Spreux.

Cet enseignant de Vaulx-en-Velin estime que les autres candidats « défendent les intérêts de la bourgeoisie ». Il porte le message immuable : aider le peuple à construire une société communiste et abolir la société capitaliste.

« Interdire les licenciements »

Quel que soit l’endroit, dans la 7e circonscription ou ailleurs en France, « on a les mêmes problèmes, les boîtes licencient. La mesure la plus importante est de mettre un terme au chômage, en interdisant les licenciements. Les entreprises ont assez d’argent et font suffisamment de profit pour embaucher tous les chômeurs. Tout est lié à la situation nationale : si tout le monde avait du travail, la situation serait différente ». Marie-Andrée Marsteau ne croit pas aux remèdes locaux à l’échelle de la circonscription. « Nos collectivités sont étranglées et n’ont plus les moyens avec des dotations de fonctionnement en baisse. Elles suppriment des services publics. »

Une augmentation des salaires

Autres points du programme : un contrôle par les salariés des comptes des entreprises, une répartition du travail et augmentation des salaires de 300 € minimum.

Dans des zones paupérisées comme Vaulx-en-Velin, « le revenu moyen par habitant est extrêmement bas », affirme-t-elle. Mais, « c’est utopique de penser qu’on arrivera à concrétiser tout cela en mettant un bulletin dans l’urne. Il faudra des luttes collectives. Le problème est dans la prise de conscience des gens… Ce qu’on leur propose est plus compliqué : c’est un vote de combativité pour dire “oui, je suis conscient”. Les choses peuvent changer très vite. Il faudra qu’on se prépare à des mouvements de lutte profonds. »

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