Rhône - Législatives 13e circonscription - Michel Piot (LO) fera entendre le camp des travailleurs18/04/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/04/michel-piot-Le_Progres_-_18-04-2017a.jpg.420x236_q85_box-0%2C113%2C692%2C503_crop_detail.jpg

Article de presse

Rhône - Législatives 13e circonscription - Michel Piot (LO) fera entendre le camp des travailleurs

illustration
Michel Piot repart en campagne pour Lutte ouvrière et sera candidat pour le parti de Nathalie Arthaud avec son suppléant Yves Petiot. Photo Florence VILLARD
Michel Piot et son suppléant, Yves Petiot, reprennent leur bâton de pèlerin et repartent en campagne, comme en 2012. Ils proposent un programme national de lutte.

« Nous ne proposons pas un catalogue d’idées, d’autant qu’elles sont rarement suivies d’effet ! Nous défendons l’intérêt des travailleurs au sein d’un programme national de lutte, non électoral, car tous les ouvriers sont concernés par les mêmes problèmes, ici et ailleurs. »

Michel Piot plante le décor. Le candidat de Lutte Ouvrière a décidé de rempiler, avec son suppléant Yves Petiot, pour une nouvelle campagne dans le cadre des élections législatives sur la 13e circonscription. Malgré ses 0,50 % au 1er tour en 2012, il repart pour défendre encore et toujours les salariés.

Et de mettre en avant les quatre revendications du parti : « L’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous, un salaire net minimum de 1 800 € et le contrôle de l’entreprise par les salariés afin de lever les secrets commerciaux et bancaires. »

Pour Michel Piot, défendre les salariés, c’est aussi défendre l’emploi, et donc lutter contre le chômage, « ce fléau qui fait le plus de dégâts dans la société et se trouve au cœur des problèmes de la banlieue. » Le candidat propose pour cela de mieux répartir le travail « entre ceux qui travaillent plus que 35 heures et les sans-emploi, cela en fonction des besoins de l’entreprise. »

Une entreprise qui, selon Lutte Ouvrière, « doit redistribuer aux salariés les bénéfices et réinvestir dans l’emploi, plutôt que de donner des primes aux grands patrons. »

Avec ce programme, Michel Piot l’assure : « Pas besoin de réduction du nombre de fonctionnaires, car la santé et l’éducation en manquent encore cruellement, ni même de revenu universel qui ne va pas créer d’emploi, bien au contraire. Nous voulons un salaire minimum pour faire face aux loyers et charges incompréhensibles, tout en ayant un peu de pouvoir d’achat afin, non pas de survivre, mais de vivre tout simplement. Avec 1 800 €, on ne vit pas aujourd’hui au-dessus de ses moyens ! »

Le candidat souhaite enfin que les employés s’emparent de ce programme et le défende. Et votent utile, « c’est-à-dire pour leurs idées, pas contre d’autres. »

 

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Progrès

Partager