Hôpitaux - après la manif du 31 janvier contre le protocole Guigou - Hôpital de Carcassonne (Aude) : Les grévistes campent sur leurs positions08/02/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/02/une1750.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux - après la manif du 31 janvier contre le protocole Guigou - Hôpital de Carcassonne (Aude) : Les grévistes campent sur leurs positions

La grève contre l'application des 35 heures à la sauce Guigou continue à l'hôpital de Carcassonne. Elle est reconduite depuis le 14 janvier. Le 31 janvier, ils étaient plus d'une centaine à se rendre à la manifestation de Marseille. Là-bas aussi, les CRS en grande tenue les attendaient. Il y eut d'ailleurs quelques coups de matraque, ce qui confirme, s'il en était besoin, dans quel mépris le gouvernement tient les agents hospitaliers. Les déclarations de B. Kouchner sur le fait que "la rue ne ferait pas la loi" n'ont fait qu'ajouter à la colère.

A Carcassonne, le préfet de l'Aude a dû prendre les déclarations de Kouchner au pied de la lettre : il avait tout bonnement refusé de recevoir une délégation des grévistes, sous le prétexte qu'ils détournaient des documents administratifs en ne les remettant pas aux organismes payeurs. Eh bien, il a dû se dédire par voie de presse et déclarer... qu'il était prêt à recevoir les représentants du personnel. Souhaitons qu'il arrive la même mésaventure à Kouchner !

A ce jour, la direction de l'hôpital campe toujours sur ses positions. Aussi est-ce en toute logique que le personnel a monté la tente dans le hall de l'hôpital ! Les assemblées générales réunissent toujours plus de 500 personnes dans cet établissement de 1300 salariés. Les élus de droite comme de gauche multiplient les déclarations de soutien aux grévistes. A croire qu'ils n'y sont pour rien ! Est-ce la proximité des échéances électorales qui les rend tout à coup plus compréhensifs, du moins en paroles ?

Quoi qu'il en soit, la mobilisation reste forte à l'hôpital.

Partager