Le ministre de la Culture, Aillagon, a déclaré regretter que les intermittents du spectacle grévistes "prennent le public en otage".

C'est à croire que le rapt, ces temps-ci, est devenu un véritable phénomène de société. Plus un seul salarié ne peut désormais faire grève sans qu'un politicien, un journaliste ou un patron ne le qualifie de "preneur d'otages".

Mais ces "preneurs d'otages" touchent des rançons bien minables, comparées aux gras revenus de ceux qui les dénoncent avec tant d'indignation. Alors, en face des prétendus "preneurs d'otages", il y a de fieffés voleurs et des menteurs avérés.