Dégradation des services publics : Nos lecteurs écrivent31/07/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/08/une1826.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Dégradation des services publics : Nos lecteurs écrivent

Mardi 21 juillet, à 5 h 05 du matin, j'arrive à la station de métro Église-de-Pantin. Première surprise, les grilles sont baissées, je ne peux pas entrer. Entre 5 h 15 et 5 h 20, un employé du métro lève les grilles. 5 h 30, je suis toujours sur le quai en attente d'une rame.

L'employé de la RATP, interrogé, m'apprend que, pendant la période des congés, la première rame est supprimée. Et, effectivement, le premier train arrive à quai à 5 h 35. A ce moment-là, il y a déjà une cinquantaine de personnes qui attendent sur le quai.

Quand je monte, toutes les places assises sont déjà occupées et à la station Ourcq nous sommes serrés comme des sardines.

Bien entendu, la RATP s'est bien gardée de prévenir les usagers, dont je fais partie, de son intention de faire de telles économies.

Voilà un tout petit exemple de la dégradation des services publics, mais il s'ajoute à tous les autres.

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