Les étudiants qui préparent le professorat d'éducation physique protestent depuis plusieurs semaines contre la réduction des postes mis en concours. L'an passé il y en avait 1330. Ils ne sont plus que 780 cette année.

Le gouvernement justifie cette diminution par une réduction des effectifs d'élèves, ce que contestent les étudiants et les organisations syndicales. Même si c'était vrai, la diminution des effectifs devrait permettre d'améliorer l'éducation physique et l'initiation à la pratique sportive.

Les calculs gouvernementaux se basent sur les horaires actuellement pratiqués en la matière dans les collèges et les lycées: trois heures par semaine pour les collégiens, deux pour les lycéens. C'est insuffisant.

Le gouvernement et les spécialistes évoquent de façon générale les problèmes de santé, du développement, dus à l'obésité en particulier, et de la sédentarité qui a des conséquences sur l'état général des adolescents et des plus vieux. Le gouvernement constate, mais ne veut pas donner les moyens nécessaires au développement de l'éducation physique et sportive.

Pour inverser cette tendance, il faudrait au contraire augmenter la pratique physique des jeunes, à l'école mais aussi hors de l'école. Cela implique un encadrement, des éducateurs, des professeurs plus nombreux. Les étudiants qui protestent et manifestent ne défendent pas seulement leur avenir professionnel, mais celui des jeunes.