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Dans les entreprises
Wärtsilä (Mulhouse) : La loi et Fillon contre les travailleurs
La direction de l'entreprise de moteurs Wärtsilä, qui a décidé la suppression de plus de 500 emplois, dont 276 à Mulhouse (Haut-Rhin) et 47 à Seclin dans le Nord, a proposé le 3 mars dernier, dans le cadre du plan de restructuration, de continuer à payer les personnes licenciées à hauteur de 65% de leur salaire net jusqu'à ce qu'elles aient retrouvé un emploi. Et voilà que le ministre François Fillon proteste contre cette mesure. «La loi dite de modernisation sociale, a-t-il déclaré, a fixé un maximum pour cette aide aux salariés de neuf mois. Il ne peut être envisagé de déroger à cette contrainte légale.»
Pour le moment, la formule trouvée est que Wärtsilä paiera ses salariés licenciés sur une durée maximum de dix-huit mois. Ce serait pourtant la moindre des choses que les patrons des entreprises qui licencient prennent sur leurs profits présents et passés pour assurer leur salaire intégral -et pas seulement 65%- à tous leurs salariés, tant qu'ils n'ont pas retrouvé un emploi équivalent. Quant à l'État, il devrait intervenir pour les y contraindre, pas pour dire que cette indemnisation est excessive, quand elle existe.