Dans notre établissement scolaire, à Paris, nous bénéficions depuis un an de l'aide d'un assistant qui effectue nos nombreuses photocopies, évitant aux enseignants de devoir courir pendant leurs quelques minutes de pause.

Lors de la dernière réunion syndicale, nous avons tous été stupéfaits et révoltés d'apprendre que notre collègue était sans domicile fixe. En contrat CES à mi-temps, son salaire est de 562 euros par mois, somme évidemment largement insuffisante pour se loger à Paris. Ainsi cet assistant que nous côtoyons toute la journée au travail, se retrouve tous les soirs dans la rue. Nous nous mobilisons actuellement pour lui venir en aide.

Et le salaire n'est pas le seul aspect révoltant. La précarité de ces contrats CES est tout aussi révoltante. Il verra son contrat s'achever en juin prochain, alors qu'il effectue un travail indispensable dans l'établissement. Nous devons être à ses côtés pour défendre son emploi.

Malheureusement cette situation dramatique est sans doute celle de très nombreuses personnes dans cette société, qui travaillent et pourtant vivent dans la misère.