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Leur société
Cinq années d’euro... et de flambée des prix
Depuis le 1er janvier 2002 et le passage à l'euro, le gouvernement prétend que les prix n'ont globalement augmenté que de 10%. Mais tous ceux qui font leurs courses peuvent constater que cela est faux.
Car durant ces cinq années, profitant d'une perte de repère pour comparer avec le franc, les centrales d'achat font flamber les prix et en particulier ceux des produits nécessaires à la vie courante, ce qui a été répercuté par les grandes surfaces et les commerces de détail.
Les fruits et les légumes sont devenus presque des produits de luxe même en pleine saison. Le kilo de tomates atteint facilement trois euros ( 20 F) ou plus; les pêches étaient, cet été, au moins à 2,5 euros (17 F), le prix des pommes va de 2,5 à 3,5 euros (23 F), contre 10 F en 2002, soit 100% de hausse.
Le journal Le Parisien relevait d'autres augmentations scandaleuses: l'huile de tournesol: + 82%, le papier toilette: + 40%, les yaourts: + 24%, la baguette de pain: + 23%, le jambon cru: + 43%, le Coca-Cola: + 16%, etc.
On oublie petit à petit qu'un euro c'est 6,56 F. Et que 6 F était le prix d'un café en salle dans un bar en 2002. Aujourd'hui, ce café est à 2 euros minimum en région parisienne, soit 13 F, 120% de hausse!
Les salaires restant bloqués, le pouvoir d'achat des salariés est grignoté depuis cinq années. De nouvelles familles sont contraintes de se restreindre sur la nourriture et les produits frais.
À ces augmentations incessantes des prix sur les produits de première nécessité, s'ajoutent les hausses de l'essence: + 26% et des loyers: + 25% dans le privé et celles orchestrées par le gouvernement, comme les transports en commun, (le carnet de métro en Île-de-France: + 23%, de 8,8 à 10,90 euros).
Vraiment, imposer l'augmentation des salaires et des pensions est une nécessité vitale.