Renault - Le Mans : Non à la flexibilité et aux sanctions !05/04/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/04/une2018.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Renault - Le Mans : Non à la flexibilité et aux sanctions !

Vendredi 30 mars, à l'appel de la CGT, s'est tenu un rassemblement contre les procédures de licenciement de cinq ouvriers de l'usine Renault du Mans qui avaient participé aux journées de grève des 15 et 16 mars derniers contre la flexibilité.

En effet, sachant qu'elle aura du mal à réussir à imposer des samedis obligatoires non payés pour les équipes 2x8 et des séances supplémentaires pour l'équipe de nuit, la direction a décidé de frapper, voulant licencier ces cinq travailleurs et en sanctionner plusieurs autres.

Malgré le froid et le mauvais temps, ce rassemblement a réuni plusieurs centaines de personnes de 10 h 30 à 16 h 30. Sur l'usine nous étions appelés à débrayer trois heures minimum. Le Tracteur " Claas " et NTN, anciens secteurs de Renault vendus il y a quelques années, avaient appelé eux aussi à la grève en solidarité et à venir au rassemblement. Des délégations des autres usines Renault (Sandouville, Flins, Guyancourt, etc.) ainsi que de plusieurs autres entreprises de la Sarthe étaient présentes.

Arlette Laguiller est venue, elle aussi, apporter son soutien aux camarades menacés de licenciement et à notre lutte contre la flexibilité.

Les quatre travailleurs convoués ce jour-là sont entrés et ressortis chacun à son tour de l'usine. Chaque fois un compte rendu de l'entretien était fait : compte rendu bref puisque chaque entretien n'a pas duré plus de quinze minutes.

En fait, la direction accuse ces travailleurs d'avoir jeté " à tir tendu " des oeufs et autres projectiles et d'avoir insulté les cadres présents au contre-piquet de grève. Mais à aucun moment elle n'a voulu fournir des éléments de preuve ou citer des témoins.

On voit donc bien que son seul souci est de licencier pour l'exemple, afin d'intimider l'ensemble des travailleurs de l'usine et d'imposer son projet de flexibilité.

La direction est loin d'avoir gagné la partie. Dès lundi 2 avril, nous avons à nouveau débrayé pour accompagner le cinquième camarade convoqué à un entretien. La lutte contre les licenciements et contre la flexibilité continue.

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