Bénéfices en hausse pour les banquiers : Après eux... le déluge19/05/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/05/une-2181.gif.445x577_q85_box-0%2C18%2C158%2C222_crop_detail.png

Leur société

Bénéfices en hausse pour les banquiers : Après eux... le déluge

En pleine nouvelle crise financière, est tombée l'annonce des bénéfices des banques françaises pour le 1er trimestre. BNP Paribas annonce 2,28 milliards d'euros de bénéfices au premier trimestre 2010, en hausse de 47 % par rapport à 2009. Pour la Société Générale, le bénéfice sur la même période s'élève à 1,06 milliard, et pour le Crédit agricole il serait 2,5 fois supérieur à celui de 2009.

Ce sont ces mêmes banques, rappelons-le, qui bénéficient des largesses de l'État : dizaines de milliards d'euros injectés dans les banques grâce à l'achat par l'État de participations, prêts d'un montant global de plusieurs centaines de milliards d'euros, autres milliards d'euros d'aides diverses, sans compter tous les milliards que l'État verse pour rembourser les dettes contractées auprès de ces mêmes institutions financières - 50 milliards ont ainsi été versés aux banques en 2007. Tout cela, nous répète-t-on, est fait pour « sauver » l'économie en « sauvant » des banques qui sont pourtant responsables du désastre économique du fait de leurs activités spéculatives.

Ces milliards, qui ne servent qu'à alimenter la spéculation sur une échelle toujours plus grande, l'État les tire du racket de la population laborieuse. Celle-ci subit de plein fouet les conséquences des économies drastiques sur les services publics et de la rigueur décidée par le gouvernement. Mais qu'importe aux capitalistes que la société s'effondre, du moment que leurs profits augmentent.

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