La grève à la RATP13/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une-2202.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Dans les entreprises

La grève à la RATP

Bien que jusqu'à présent la RATP n'a pas été en pointe dans le mouvement sur les retraites, les syndicats CGT, FO, Sud et CFDT ont à juste titre appelé à la grève reconductible à partir du 12 octobre. Seul le syndicat UNSA s'est distingué, refusant non seulement d'appeler à la grève mais allant dans certains secteurs jusqu'à organiser des heures d'information syndicale pour dénigrer le mouvement. Une petite opération a été organisée par la direction qui a fait entrer les caméras de France 2 dans la salle du personnel du dépôt de bus des Lilas, pour que des représentants autonomes puissent dire pourquoi ils ne feraient pas grève.

Durant les jours précédents, les militants, principalement ceux de la CGT, étaient présents tous les jours pour discuter avec les travailleurs. Au métro, cela n'a pas toujours été facile. Sur la ligne 9, comme cela s'est fait dans d'autres secteurs, des militants se tenaient en bout de quai pour aborder les conducteurs dont beaucoup hésitaient, rappelant leur amère expérience des grèves de 2007 et le lâchage des directions syndicales.

Mardi 12, jour de la grève, le métro n'a donc pas été paralysé. D'importance variable suivant les lignes, la grève a été très forte sur la ligne B du RER, où il n'y avait que cinq conducteurs travaillant le matin et aucun l'après-midi. Sur d'autres lignes en revanche, les trains roulaient presque normalement. Ce même jour des assemblées ont eu lieu une peu partout. Au métro, selon la CGT, 17 assemblées sur 21 ont voté le principe de se revoir mercredi 13 au matin.

Mercredi 13, la grève restait forte sur le RER B et se maintenait sur d'autres lignes ou dans quelques dépôts de bus.

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