La manifestation était globalement plus nombreuse que les précédentes : 5 000 de plus, d'après les organisateurs, qui ont compté 45 000 manifestants. En particulier grâce à la présence de nombreux jeunes : des étudiants, qui étaient déjà là le 23, mais aussi des lycéens, en nombre, et particulièrement dynamiques.

Mais il y avait aussi bien plus de banderoles d'entreprises. Certains secteurs étaient particulièrement présents, comme l'énergie (EDF, GDF-Suez, CNR), la chimie (Rhodia, Arkema, Bluestar, l'IFP), la santé (public et privé), les transports (SNCF et TCL), les enseignants... Dans la métallurgie, on pouvait voir des pancartes parlant de la pénibilité et, tout au long de la manifestation, plusieurs pancartes : « Métro... Boulot... Caveau. Non merci ! » Bien d'autres professions étaient représentées, du public comme du privé, qui cette fois avaient apporté une banderole, une pancarte ou des drapeaux.

La manifestation était plus dynamique, avec plus de slogans. Le cortège CGT était toujours largement majoritaire, mais les autres cortèges avaient aussi un peu augmenté. Dans certains secteurs de la SNCF ou de la chimie, des assemblées étaient prévues le jour-même ou le lendemain pour discuter de la suite.