Hausse du gaz annoncée : Non au racket27/06/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/06/une2291.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Hausse du gaz annoncée : Non au racket

Le rapporteur public du Conseil d'État recommande que le gel du gaz décidé par le gouvernement Fillon en avril 2012, en pleine période électorale, soit annulé. À l'époque, Fillon avait décidé de ne pas faire jouer la révision trimestrielle du prix du gaz imposée par la loi. Le gaz, qui avait augmenté de 4,4 % au 1er janvier, ne devrait donc pas augmenter avant le 1er juillet. Le rapporteur public du Conseil d'État préconise donc d'ajouter à la hausse de juillet celle qui avait été prévue en avril. Il parle de 8,8 à 10 % d'augmentation. Ainsi, avec la hausse de janvier, on arriverait à près de 15 % en six mois !

GDF se félicite bien sûr de cet l'avis, en prétendant que le tarif actuel ne couvre pas intégralement ses coûts d'approvisionnement et d'acheminement. Mais l'opacité la plus totale règne justement sur ces coûts et sur les raisons de la règle d'indexation du prix du gaz sur celui du pétrole, mise en place en 2008 au moment de la privatisation de la distribution du gaz, alors que les deux marchés n'évoluent pas de la même façon. Pour 2011, le trust privé GDF Suez a annoncé 6 milliards de bénéfices. Tout va bien pour lui mais, pour la population et les millions d'usagers particuliers, ces hausses en cascade sont insupportables. La hausse du prix de l'énergie dévore les budgets des ménages et ce n'est pas la dérisoire hausse du smic qui va changer les choses.

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