C'est en parlant d'un * été meurtrier pour l'emploi + que les militants de l'UL CGT de Montreuil ont dénoncé le nombre important de suppressions d'emplois programmées sur la ville pendant la période des congés. Ainsi plus de 1 000 emplois devraient être détruits dans cette ville qui compte déjà plus de 9 000 chômeurs inscrits à Pôle emploi.

À Montreuil, la fermeture annoncée de l'usine de PSA-Aulnay se fait sentir. Plusieurs entreprises très dépendantes de PSA font planer des menaces sur l'emploi de leurs travailleurs. C'est le cas de l'entreprise Suppac qui fournit des pièces pour les machines-outils, de la fonderie Anelli et enfin du fabricant d'antennes Abeillon.

Aucun secteur n'est par ailleurs épargné : l'entreprise de visserie Levrat, qui se vante d'être présente dans dix-sept pays, annonce la suppression de 43 emplois, le magasin Cottex de 25 emplois, l'entreprise de supports publicitaires Impact média a supprimé 19 emplois. Nouvelles frontières a procédé à un bien mal nommé « plan de sauvegarde de l'emploi » (PSE) qui supprime près de 480 emplois ; la totalité des effectifs du site de Montreuil sera délocalisée à Levallois-Perret (92). Au service commercial d'Air France, ce sont 150 emplois qui sont menacés. Et s'y ajoutent encore les suppressions d'emplois dans les services publics, avec la menace qui pèse sur l'Hôpital intercommunal plombé par des emprunts toxiques.

La situation de l'emploi à Montreuil n'est pas propre à cette ville. Bien d'autres communes du département de la Seine-Saint-Denis, et au-delà, connaissent une situation similaire.