Selon une étude récente, les vacanciers « de prestige », qui appartiennent à une clientèle très fortunée, dépenseraient de plus en plus pour leurs séjours.

Alors que les chiffres des dépenses de vacances pour la saison estivale sont en recul concernant les destinations des milieux populaires, les voyages de prestige, eux, ont toujours la cote. « Le nombre de réservations dans nos établissements pour cet été, issues de clients européens, a augmenté de 13 % par rapport à 2011 », s'enthousiasme le PDG d'une plate-forme de réservation d'hôtels de luxe en ligne, « aujourd'hui, le tourisme haut de gamme tire encore bien son épingle du jeu ».

Dans une autre agence, le chiffre d'affaires des voyages « premium long-courrier » (au budget moyen de 5 000 à 10 000 euros par personne) a bondi de 20 % depuis novembre dernier. Il est vrai qu'un responsable d'agence nuance en disant qu'« une partie de la clientèle très haut de gamme est touchée par la crise, comme les cadres supérieurs de la finance, qui sont très friands de séjours au budget pouvant dépasser 50 000 euros ».

Alors, demain, les golden boys en vacances devront-ils séjourner sous leur tente Quechua ?