L'antenne sociale du Secours catholique de Mirebeau, au nord de Poitiers, soulignait dernièrement les difficultés croissantes de familles populaires, dont de nombreuses personnes âgées, pour se chauffer ou se déplacer pour se rendre au travail.

Des propriétaires de logements qui ont bénéficié d'aides publiques, pour les rénover, et qui les louent cher, l'ont fait à l'économie, sans isolation et avec un chauffage électrique qui fait atteindre des sommets aux factures d'électricité. C'est le cas également de la part de bailleurs sociaux. Des travailleurs ont de réels problèmes pour payer l'essence pour aller au travail, comme des ouvriers de Marie-Surgelés qui ont vu leur poste de travail transféré de Mirebeau à Airvault, à 20 km de là, ou cette travailleuse du CHU de Poitiers effectuant quotidiennement 70 km de trajet, et qui a connu des difficultés du fait d'un retard d'allocations familiales.

Interrogée par la presse, une bénévole du Secours catholique rappelait que « les gens n'osent pas réclamer de l'aide publique », ce qui laisse supposer une misère bien plus étendue et profonde que ce que les chiffres des organismes sociaux font apparaître.

Des retraites indécentes, des salaires insuffisants pour vivre : la bourgeoisie et ses larbins gouvernementaux font payer cher aux familles populaires l'absurdité de leur économie.