Areva NP (ex-Césus) – Jarrie : les travailleurs ne veulent pas payer pour Areva01/04/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/04/Areva_Cezus_17_03_2015.JPG.420x236_q85_box-0%2C306%2C3264%2C2142_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Areva NP (ex-Césus) – Jarrie : les travailleurs ne veulent pas payer pour Areva

Illustration - les travailleurs ne veulent pas payer pour Areva

Mardi 17 mars, un des membres du directoire d’Areva était en visite sur le site de Jarrie, près de Grenoble. La CGT avait appelé à quatre heures de grève pour l’accueillir et lui signifier l’inquiétude des travailleurs devant le plan d’économies d’un milliard d’euros annoncé récemment.

Pour le moment, au comité central d’entreprise du 10 mars, la direction n’a rien voulu dire concernant « le volet social » du plan d’économies demandé à Areva NP par le conseil d’administration. C’est bien ce qui inquiète les travailleurs, déjà échaudés l’an dernier par la renégociation à la baisse de leurs acquis après la fusion de Cézus dans le groupe Areva NP, puisqu’ils dépendent désormais de la convention collective de la métallurgie et non plus de celle de la chimie. Depuis, la prime d’ancienneté a été divisée par deux pour les nouveaux embauchés et ils n’ont plus droit à la prime de vacances et à des congés spéciaux.

Après l’annonce récente de 5 milliards d’euros de pertes et d’un plan d’économies de un milliard, la direction d’Areva a annoncé que le site ex-Cézus de Montreuil-Juigné serait fermé en 2017, mais elle reste dans le flou sur l’avenir de ses 80 salariés. Même chose pour le site ex-FBFC de Pierrelatte et ses 140 travailleurs, dont l’avenir est plus qu’incertain. Sur le site de La Hague, Areva a annoncé le non remplacement de 500 départs à la retraite. En Allemagne, c’est 1 500 emplois dans l’ingénierie qui vont être supprimés et des centaines dans les mines du Niger.

Alors, à l’assemblée générale de mardi devant l’entreprise de Jarrie, une quarantaine de grévistes ont demandé aux élus du personnel, qui allaient rencontrer la direction l’après-midi, de lui dire qu’ils ne voulaient rien négocier, qu’aucun plan d’austérité, qu’aucune suppression de poste ne serait acceptée.

Ce n’est pas aux travailleurs de payer pour les déboires d’Areva, dont ils ne sont nullement responsables !

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