Lundi 30 mars, il a été transféré dans une unité de soins intensifs du centre médical Schuylkill de Pottsville, une ville proche de la prison de Frackville.

Sa famille, relayée par son comité de soutien, demande à tous ceux qui le peuvent d’intervenir auprès de l’administration pénitentiaire et de l’hôpital. En effet, sa famille n’a pas le droit de lui rendre visite. La porte-parole de Mumia, Johanna Fernandez, s’est vu elle aussi refuser l’accès à la chambre d’hôpital par quatre gardes.

Il y a quelques semaines, un militant ami de Mumia lui aussi emprisonné, Phil Africa, a été hospitalisé. Selon la prison, son état ne posait aucun problème. Il est décédé le lendemain de cette déclaration. On peut donc tout imaginer sur la gravité de l’état de santé de Mumia.

Lutte Ouvrière, qui, avec beaucoup d’autres organisations politiques, syndicales ou associatives, fait partie du comité de soutien à Mumia Abu-Jamal, appelle donc ses lecteurs et sympathisants à se joindre à cette protestation.

Mumia Abu-Jamal a passé plus de la moitié de sa vie en prison parce qu’une enquête et un procès bâclés lui ont collé sur le dos la mort d’un policier. Cette persécution doit cesser. Il doit être libéré !