Le général Piquemal ne se contente pas de manifester. Il occupe ses longues journées de retraité bardé de décorations en animant le blog du Cercle de citoyens-patriotes dans lequel il dénonce le multiculturalisme, le racisme antiblanc, « une immigration massive de peuplement et de remplacement, des abandons de souveraineté, une islamisation rampante et progressive » et prétend « restituer à la France la fierté et sa souveraineté » et « être prêt à défendre le territoire sacré de la patrie ».

Voilà le fond du bocal de celui qui, après avoir dirigé la Légion étrangère, fut chef adjoint du cabinet militaire de trois Premiers ministres socialistes entre 1989 et 1992.