À l’approche du 1^er mai, le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France a publié un sondage sur la lutte des classes. Il en ressort que, selon 70 % des personnes interrogées, il y a bel et bien des riches et des pauvres, un fossé entre ceux-ci et une lutte des classes. Le quotidien rappelle également que la moitié de la population du pays est composée d’ouvriers et d’employés.

Ainsi, pas plus que les changements de dénomination et la précarisation sous toutes ses formes n’ont fait disparaître les travailleurs, la propagande patronale et gouvernementale, assistée par les médias, ne réussit à dissimuler la réalité au plus grand nombre. Un Gattaz ou un Valls peuvent claironner qu’il n’y a plus de lutte des classes, alors qu’ils la mènent tous les jours. Ceux à qui ils la mènent n’oublient pas pour autant l’exploitation ni l’arrogance du patronat et des riches.