Les magasins Dia concernés par la cession sont passés de main en main avec une diminution du personnel et une dégradation des conditions de travail.

En 2009 on comptait 800 magasins ED, dont certains étaient déjà passés Dia, appartenant au groupe Carrefour et au groupe Dia. 40 % d’entre eux étaient placés en franchise, les salariés n’appartenant plus à une grande enseigne mais se retrouvant dépendants de petits patrons. Puis Carrefour s’est débarrassé complètement de ces magasins hard discount en 2011.

Mais le groupe Dia France, voyant la rentabilité de ces magasins baisser, en a fermé certains, et licencié plusieurs centaines de salariés avant de revendre en 2014 tous ses magasins en France à leur ancien propriétaire, Carrefour. Mais l’Autorité de la concurrence a alors imposé à Carrefour de se séparer d’un minimum de 50 magasins. Certains ont été repris par Auchan qui, à son tour, en a franchisé une partie tandis que Carrefour faisait le choix de se débarrasser d’une centaine de magasins supplémentaires dont 32 devaient revenir à terme au groupe polonais Gastt et huit être réellement vendus !

Une valse des propriétaires qui est loin d’être terminée et qui ne manque pas de laisser des salariés sur le carreau.