Les 220 travailleurs de FVM à Villers-la-Montagne en Meurthe-et-Moselle ont fait grève du lundi 12 au mercredi 14 septembre pour exiger de Renault qu’il s’engage à poursuivre ses commandes à l’usine. Celle-ci est une ancienne fonderie de PSA Peugeot-Citroën que Peugeot a jetée comme un kleenex. Il y avait plus de 500 salariés à l’époque.

Maintenant, l’usine produit exclusivement pour Renault qui, sous la pression de la grève, s’est engagé par écrit qu’il « n’entend pas mettre en œuvre des schémas d’approvisionnement alternatif à FVM, au détriment de FVM ».

L’usine est toujours en redressement judiciaire. Il y en a assez que les grands groupes sous-traitent, non seulement la production, mais aussi et surtout les licenciements.