Dans toutes les villes où la comparaison a pu être faite, les cortèges étaient de l’ordre de ceux de 2016 contre la loi El Khomri. C’était notamment le cas à Paris, que l’on prenne en compte les chiffres de la CGT ou ceux de la préfecture. C’était aussi le cas dans les grandes villes et dans des villes plus petites comme Reims, Belfort et bien d’autres.

La participation de cortèges de FO a été variable, mais les banderoles de ce syndicat étaient partout présentes, malgré l’attitude de sa direction confédérale. On a aussi vu, à Paris, un cortège de la CFDT.

On a vu défiler des manifestants visiblement heureux de se retrouver nombreux, heureux aussi de pouvoir dire son fait à Macron sur de multiples pancartes, de contredire les tenants du patronat qui monopolisent d’habitude la parole.

Personne ne croit que cette seule journée suffira à faire reculer le gouvernement. Mais les manifestants, par leur nombre et leur allant, ont démenti ceux qui prétendent que rien n’est possible puisque Macron est passé.

Mais si, tout est possible, lorsque les travailleurs se battent sur leur terrain, avec leurs armes, les grèves et les manifestations, tous ensemble. La journée du 12 septembre ne doit être que le début d’une mobilisation avant une prochaine étape déjà fixée le 21.