Migrants : les attaques du gouvernement17/01/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/01/p7_Paquebot_migrants_en_couleur_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C592%2C1536%2C1456_crop_detail.jpg

Leur société

Migrants : les attaques du gouvernement

Jeudi 11 janvier, 26 associations intervenant auprès des réfugiés et migrants ont annoncé qu’elles allaient contester devant le Conseil d’État la circulaire visant à durcir les contrôles contre les migrants sans papiers, et en particulier la création d’équipes mobiles chargées de contrôler les personnes dans les centres d’hébergement d’urgence.

Illustration - les attaques du gouvernement

Ces associations, parmi lesquelles Médecins du monde, Emmaüs, la Fondation Abbé-Pierre, la Cimade, la Ligue des droits de l’homme, le Secours catholique, dénoncent également le fait que les données personnelles et confidentielles des personnes hébergées soient collectées et transmises aux autorités.

Le ministre de l’Intérieur Collomb a tenté d’apprivoiser les associations en les invitant à plusieurs reprises à des consultations visant à élaborer la nouvelle loi sur l’immigration annoncée par le gouvernement. Mais déjà, lors d’une réunion précédente, les associations avaient quitté la salle en signe de protestation. La déclaration des 26 associations a été faite à la veille d’une nouvelle rencontre dans le but d’obtenir d’obtenir le recul du gouvernement sur ce point au moins.

La circulaire sur les centres d’hébergement d’urgence, comme le reste de la loi sur l’immigration, constituent un ensemble d’attaques contre les migrants, visant à les faire passer pour des criminels. Ainsi Collomb promet de créer 400 places supplémentaires en centres de rétention d’ici la fin de l’année !

Les criminels sont ceux qui, au gouvernement, obligent des hommes, des femmes et des enfants, qui ont dû tout laisser derrière eux, à dormir dehors et à se cacher.

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