Municipaux – Trélazé : contre la suppression de RTT17/10/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/10/2620.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Municipaux – Trélazé : contre la suppression de RTT

La mairie de Trélazé, dans le Maine-et-Loire, emploie actuellement plus de deux cents agents. Depuis jeudi 11 octobre, environ 70 d’entre eux sont en grève pour s’opposer à la décision du maire, ex-député PS rallié à Macron, de supprimer quatre jours de RTT.

En effet, le maire veut appliquer une préconisation de la Cour des comptes qui dit que le temps de travail des employés municipaux doit être de 1 607 heures par an. Mais cette préconisation n’a évidemment rien d’obligatoire pour les communes. Il y a bien un projet gouvernemental de rendre ces 1 607 heures obligatoires dans le cadre d’une future loi sur la Fonction publique qui sera discutée en 2019, mais le maire de Trélazé veut manifestement prendre de l’avance, montrer qu’il est plus royaliste que le roi.

Les travailleurs de la commune ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent conserver leurs jours de RTT, en application du protocole sur les 35 heures signé en 2001 par le même maire qui aujourd’hui veut le remettre en cause. La plupart des employés municipaux perdraient environ quatre jours de congés, mais pour d’autres, comme les Atsem des écoles maternelles, la perte pourrait se monter à sept jours.

Cela fait des années maintenant que la commune de Trélazé ne remplace plus les départs en retraite. Le nombre d’employés municipaux diminue constamment, mais pas les tâches à accomplir, bien au contraire. La commune s’est agrandie, de nouveaux quartiers ont été construits, et les travailleurs de la commune sont de moins en moins nombreux pour accomplir leurs missions, au détriment de leurs conditions de travail et du service rendu à la population.

Les employés municipaux de Trélazé ont toutes les raisons de s’opposer par la grève à cette tentative de leur reprendre leurs jours de RTT.

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