General Electric – Belfort : pour les salaires et contre les licenciements17/03/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/03/2746.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

General Electric – Belfort : pour les salaires et contre les licenciements

Dans la partie Steam Power Systems (turbines à vapeur et alternateurs) de General Electric à Belfort viennent d’avoir lieu les négociations salariales.

Résultat : les salaires sont pratiquement bloqués après un gel des augmentations en 2020 sous prétexte de Covid. Le mépris de la direction s’y rajoute.

Celle-ci a osé proposer une hausse de 7 centimes d’euros brut de la prime de panier, passant de 6,27 euros à 6,34 euros, dans un premier temps, et une augmentation « faramineuse » de 23 centimes d’euros brut sur ce même panier d’équipe.

Là, c’était trop et cela a fait exploser la colère : mardi 9 mars, l’équipe de nuit a décidé le blocage du site, suivie immédiatement par l’équipe du matin. Les grévistes ont bloqué l’entrée de l’usine et tous les camions ou véhicules.

Jeudi matin 11 mars, une délégation de grévistes s’est rendue à un débrayage qui avait lieu à l’Alstom, présente aussi sur le site, proposant aux travailleurs de l’usine de venir les rejoindre au piquet de grève. Plusieurs dizaines d’entre eux l’ont fait.

Finalement, la direction a accepté de verser une prime de 1 000 euros et d’autres primes dont certaines pour les seuls grévistes. Mais surtout le patron a accepté l’embauche d’intérimaires et d’apprentis en tutorat, ce qui était une revendication des grévistes.

Moyennant quoi, l’assemblée générale qui a suivi a décidé majoritairement la levée du blocage.

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