Rejoints devant le collège par des parents d’élèves et des élèves, ils se sont retrouvés pour dénoncer notamment le climat d’insécurité ressenti par ceux qui étudient et travaillent dans l’établissement, du fait du manque de moyens récurrent.

En six ans, les effectifs du collège sont passés de 550 à 750 élèves, avec une moyenne de 30 élèves par classe. Il manque de surveillants, le nombre d’assistants d’éducation (les AED), qui de plus ne sont pas tous à temps complet, est insuffisant. Or, dans ce collège de banlieue populaire, le nombre d’adultes encadrant l’éducation et la culture des jeunes, qu’il s’agisse d’enseignants, de la vie scolaire, mais aussi d’agents, est primordial.

Pour l’instant, le principal du collège a promis que les effectifs par classe seraient réduits à 28… en septembre prochain. Pour les enseignants et tous ceux qui sont mobilisés, c’est loin de régler les problèmes. Ils exigent entre autres cinq postes d’AED à temps complet, trois d’accompagnants d’élèves en situation de handicap, un médecin scolaire et une limitation à 25 élèves par classe.

Une rencontre est prévue avec ceux du collège d’Épône, à proximité, pour faire front commun face à cette situation.