Dans un contexte d’écono­mies, où l’effectif est passé de 108 à 99, ce mouvement animé par une petite quarantaine de soignantes a rendu possible ce que la direction refusait au prétexte que la maternité est en déficit. Il ne fallait pas trop en demander car le propriétaire, le richissime groupe Elsan (plus de 120 cliniques) la « maintiendrait déjà à bout de bras ».

La réquisition de deux grévistes qui ont eu jusque chez eux la visite d’huissiers, et les propos de la direction sur la situation critique créée par la grève, car des patientes ont dû accoucher dans les départements voisins, n’ont pas entamé la détermination des grévistes qui sont restées soudées.

Bien au contraire, ce sont elles qui ont alerté sur la mise en danger des patientes liée à la baisse du nombre de soignants voulue par la direction au motif que la natalité allait diminuer.

Comme si les femmes enceintes choisissaient le moment de leur accouchement ! Les soignantes ont réussi à faire reculer la direction et à juste titre elles en sont fières.