Bus FSO : six semaines de lutte18/12/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/12/P12-1_Apr%C3%A8s_lintervention_de_la_police_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C138%2C800%2C588_crop_detail.jpg

Leur société

Bus FSO : six semaines de lutte

Après presque six semaines, les conducteurs de bus des dépôts FSO de Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val-d’Oise, et de Conflans-Sainte- Honorine, dans les Yvelines, étaient toujours en grève le 17 décembre.

Illustration - six semaines de lutte

Après la reprise des deux dépôts par les cars Lacroix-Savac, les conducteurs se défendent afin de conserver leurs anciennes conditions de travail et de salaire. Pour le moment, la seule proposition de la direction a consisté en un projet de trois grilles de salaires, une différente pour chaque dépôt et une plus basse pour les nouveaux embauchés. Mais les conducteurs n’entendent pas se laisser diviser.

La dernière nouveauté a été une nouvelle intervention de la police vendredi 13 décembre, appelée pour dégager l’entrée du dépôt de Saint-Ouen-l’Aumône, devant laquelle des grévistes tenaient leur piquet depuis le premier jour du mouvement. Il s’agissait de faire sortir quelques bus durant deux jours. Le patron et les autorités espéraient décourager les grévistes, mais ils ne sont pas parvenus à entamer leur moral. Ceux-ci ont été aussi très choqués en apprenant le suicide dans la nuit du 13 au 14 décembre, de l’un de leurs camarades de travail, également militant syndical, et indignés par les propos de la direction disant « c’est la vie. »

La lutte des travailleurs de FSO commence à être connue sur d’autres réseaux, à la RATP entre autres, où les travailleurs se préparent à subir les mêmes attaques avec la mise en concurrence. Des attaques qui mériteraient une réponse commune, menée avec autant de ténacité et de détermination que la lutte des conducteurs de Saint-Ouen-l’Aumône et de Conflans.

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