Casino : le patron joue avec les emplois05/03/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/03/une_2953-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Casino : le patron joue avec les emplois

Le groupe Casino, propriété du milliardaire tchèque Kretinsky depuis mars 2024, multiplie les licenciements. Après avoir fermé 19 hypers et supermarchés en octobre dernier et supprimé un millier d’emplois, ce sont ceux de plus de 2 200 travailleurs qui sont supprimés.

Au total en 2024, Casino aura baissé le rideau de 768 points de vente. Et c’est sans compter les très nombreuses suppressions d’emplois masquées en « départs volontaires », dans les entrepôts et dans les sièges sociaux des différentes enseignes du groupe.

Aujourd’hui, le groupe s’est délesté de tous ses hypers et supermarchés sous enseigne Casino. Il se recentre désormais sur ses sept autres enseignes : Monoprix, Franprix, Naturalia, Vival, Spar, Petit Casino et Cdiscount. Fin 2024, il comptait 7 447 points de vente, dont 85 % tenus par des gérants franchisés, des hommes et des femmmes travaillant sous le statut de commerçants et donc non salariés du groupe.

Les richissimes actionnaires de Casino peuvent s’octroyer de plantureux dividendes grâce aux bénéfices réalisés sur l’ensemble des magasins, tout en évitant les coûts liés à la gestion de la plupart d’entre eux, qui sont supportés par les franchisés officiellement « indépendants ». « Nous privilégions la recherche de rentabilité à la course à la part de marché », a déclaré le directeur général de Casino. Kretinsky et ses acolytes avouent ainsi leur volonté de rentabiliser le fonctionnement de leurs enseignes en supprimant le maximum d’emplois.

Les seuls qui sont en trop sont ces profiteurs et ces exploiteurs qui s’engraissent sur le travail des salariés.

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