L’avion étant le seul moyen de se rendre en métropole depuis les Antilles, et le moyen de transport le plus pratique entre la Martinique et la Guadeloupe, ces compagnies ont ainsi racketté les voyageurs antillais durant des années. À cela s’ajoute le fait qu’Air Caraïbes, qui s’est retrouvée en situation de quasi-monopole durant plus d’un an sur les liaisons aériennes entre les deux îles, en a profité pour imposer des tarifs qui avaient explosé.

Cela a permis à la famille Dubreuil, principale propriétaire d’Air Caraïbes, de faire décoller ses profits et de devenir la 173^e fortune de France. Cela a aussi rapporté gros au capitaliste local Vial- Collet, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Guadeloupe, qui possède notamment le seul hôtel 5 étoiles de l’île et qui détient des parts d’Air Caraïbes.

Pour imposer la transparence des prix ainsi que des profits, et ramener les tarifs sur terre, il faut que les travailleurs s’en mêlent. Alors, vive la lutte de ceux de Martinique qui se mobilisent en ce moment contre la vie chère !