Cosmétiques : profits sans maquillage20/11/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/11/une_2938-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Cosmétiques : profits sans maquillage

Eyes-liners, crayons à lèvres, après-shampooings, masques capillaires… font partie des produits cosmétiques désignés par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) comme contenant des substances chimiques dangereuses.

Sur les 4 500 produits contrôlés, 6 % contiennent des substances chimiques dont l’action peut réduire la fertilité et augmenter les risques de cancer. Ils sont vendus en Europe, où pourtant la législation ainsi que la convention de Stockholm sur les produits polluants organiques persistants les interdisent.

Légaux ou non, dangereux ou non… ces considérations sont loin des préoccupations des capitalistes qui s’enrichissent sur le marché des cosmétiques. Tant qu’ils gagnent, ils jouent, et a priori, ce n’est pas cette agence européenne qui les effraye. La preuve : c’est sans se cacher qu’ils utilisent ces substances. En effet, il n’a pas été besoin de réaliser des analyses complexes en laboratoire, l’ECHA n’a eu qu’à lire la liste des ingrédients figurant sur les emballages pour désigner les produits problématiques.

Maintenant, cette agence dit que les autorités compétentes ont pris des mesures pour retirer ces produits du marché. Mais depuis combien de temps utilise-t-on ces produits dangereux ?

Faire confiance à cette nouvelle déclaration officielle serait comme penser que les crèmes antirides stoppent réellement le vieillissement de la peau.

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