En Loire-Atlantique, le rectorat a annoncé la suppression de 57 classes dans les écoles publiques pour la prochaine rentrée, y compris dans des communes très populaires comme Saint-Herblain ou dans le pays de Châteaubriant. La faible baisse de la démographie scolaire est une nouvelle fois le seul prétexte mis en avant, argument qui ne convainc personne.

Pour l’école d’Indre, petite commune de l’agglomération nantaise, la suppression d’une classe signifie des niveaux surchargés à 30 élèves et la remise en cause du dispositif multi-âges en maternelle, très apprécié par les enfants et les parents d’élèves. Ceux-ci se sont donc mobilisés avec les enseignantes et des habitants de la commune pour s’opposer à la casse de leur école. Mardi 4 mars, ils étaient plus de 200 à accueillir l’inspectrice avec leurs banderoles, en chansons et en slogans. Celle-ci n’a pas souhaité s’exprimer devant l’assemblée mais tout le monde est reparti avec la fierté de s’être organisé pour se défendre.

Le collectif ainsi constitué s’est promis de poursuivre son combat dans les prochaines semaines. Les affiches « On n’est pas des sardines » continuent donc à se répandre sur les fenêtres de la commune.